En examinant ce qu’il me restait de tissu après la « Back to 1969 », je réalisais qu’il y avait tout juste de quoi faire une jolie robe d’hiver à la puce. C’est parfait, je voulais tester le patron de la robe en laine du Total Liberty pour les Petits :

Sinon, je vous rassure, j’ai d’autres livres de couture pour enfants hein 😀 mais vraiment, j’adore ce bouquin et ses patrons simples mais efficaces. 😉

Rien de bien compliqué ici comme vous pouvez le constater : un buste doublé…

…les mêmes boutons que Maman sur une épaule…

…et une jolie petite cocarde fleurie pour égayer un peu ce modèle.

Taillée en 2 ans en y ajoutant 1 cm de marge de couture pour agrandir légèrement le modèle, cette petite robe lui va comme un gant et sera parfaite pour cet automne.

Et elle lui plait, ce qui est hyper important quand on a bientôt 3 ans et que l’on devient, comment dire…assez directive sur le choix des habits chaque matin. 😀

Son grand frère a voulu participer au shooting ce matin. J’aime immortaliser leur complicité qui grandit au fil des jours, encore plus d’ailleurs depuis qu’ils partagent la même cour d’école.

Je vous aime mes petits loups. ♥ Et une très bonne fin de semaine à toutes !

Une petite virée en Sewing Dolorean, ça vous tente ? Allez hop, on accroche toutes (tous ?) sa ceinture, c’est parti !

Nous voilà donc dans cette bonne vieille année de 1969 : si je vous dis col pelle à tarte et robe trapèze trop courte, ça vous parle ?

Petite perle de patron trouvé par hasard sur Etsy, en tapant « vintage maternity pattern », c’est donc bien le patron d’une robe de grossesse, made in UK. J’ai trépigné jusqu’à le recevoir dans ma boite aux lettres, et déballé avec soin les morceaux de papier de soie, déjà découpés pour une robe en taille 12 (38 actuel). Sa réalisation fut intéressantes à de nombreux niveaux.

Les explications, malgré qu’elles soient en anglais, furent limpides car accompagnées de schémas très lisibles. On sent que les robes de l’époque étaient faites pour durer : la couture est précise, minutieuse, avec beaucoup de points à la main.

Comme d’habitude, la longueur de la robe m’étant trop longue, j’ai raccourci…beaucoup. 😀 Bon, on dira que j’ai voulu coller à la mode Courrèges de l’époque. 😀

Aucune idée de la composition exacte de ce coupon trouvé sur le marché de la Plaine : léger, mais chaud, avec un peu de jersey…il est en tout cas très confortable à porter. J’ai utilisé de la gabardine noire de mon stock pour le col…

…et les poignets bien old school des manches (boutons Tissus des Ursules).

Bref, cette petite robe sera parfaite pour les mois à venir, et ce n’est pas la place qui manque…

…même si pour l’instant, le nid de Bébé est tout petit. ♥ Un excellent dimanche et une bonne semaine à toutes !

Je fais partie de ces gens qui stockent. Tout et n’importe quoi, parce qu’on ne sait jamais, « ça peut toujours servir ». Sauf qu’en couture, à force de garder toutes les chutes de mes projets, je commence à perdre une place folle. Et puis il faut être honnête, à part pour coudre 12 garde-robes différentes pour Vanille, tous ces bouts de tissu ne serviront jamais à grand chose. J’ai donc pris cette bonne résolution : à la fin de chaque projet, je prends le temps d’examiner mes chutes. Si elle peuvent être recyclées sur un projet, je le couds dans la foulée. Sinon…poubelle !

J’ai réuni les chutes de la Robe-Surprise et celles de la « Back to 1966 », réussi non sans peine à trouver un patron qui pouvait correspondre. C’est donc parti pour un haut kimono pour la puce !

Encore et toujours un patron issu du bouquin « Total Liberty pour les Petits » : je ne me lasse pas de ces modèles faciles, rapides et toujours aussi choupis.

Rien de bien compliqué dans ce patron: des jolies manches kimonos…

…du biais gris perle pour l’encolure, et de quoi nouer une faveur sur le buste…

…et un ourlet au point zig-zag.

Coupé en 2 ans en ajoutant 1cm de marge à celles déjà incluses, histoire de l’agrandir légèrement, j’ai du raboté un peu les côtés du bas en jersey, parce qu’ils ne collaient pas à ceux du haut en coton. Résultat, ça lui va tout juste. Heureusement, l’été indien lui permettra d’en profiter un peu.

« Tu les vois bien là, mes manches kimono ? » 😀

Bref, contente de ce petit recyclage…en espérant garder cette bonne habitude au fil des projets. Une excellente semaine à toutes !

J’avais vraiment craqué sur ce patron en le découvrant dans le Burda Couture Facile de l’hiver dernier. Mais j’ai longuement hésité…allait-il coller à ma morphologie ? En général mes robes sont souvent ceinturées à la taille…

…mais voilà, cette petite jupette patineuse m’appelait de ses voeux, alors j’ai foncé tête baissée, comme d’habitude. 😀

Et je ne regrette pas mon audace, parce qu’elle est parfaite à mes yeux. Et comme d’habitude avec Bubu, aucune retouche nécessaire : mon mix entre le 38 pour le haut et le 40 pour le bas tombe pile poil comme il faut !

De construction elle est très simple, même s’il y a de nombreuses pièces à assembler. Mais les découpes sur le devant et le dos allongent joliment la silhouette.

Une parementure pour l »encolure…

…qui rebique un peu, sans doute parce que j’ai utilisé un jersey bien épais et bien chaud (trouvé chez Mr. Albert). Pour les tailles 34 à 38, les pinces poitrine étaient remplacées par des fronces, c’est la première fois que je vois ça chez Burda et je trouve le résultat plutôt joli.

Pour l’ourlet de la jupette, j’ai utilisé la technique du biais rapporté, très pratique pour les formes patineuse.

Le résultat donne une robe très féminine mais à la fois très confortable : elle s’enfile en un coup de main grâce à sa large encolure, et son jersey bien épais sera mon meilleur allié pour cet hiver !

Mais d’ailleurs…pourquoi avoir utilisé du jersey alors que le patron préconisait du reps plutôt ferme ?

Ben parce qu’il va bien falloir caser ce bidou quelque part ! ♥ Livraison du petit dernier (ou de la petite dernière !) pour mars prochain. ♥

C’est bon, tu peux arrêter de rentrer ton ventre ! 😀

Cet été, lors dans un vide-grenier pendant nos vacances, je suis tombée sur tout un lot de vieux patrons « Mode et Travaux »…

J’ai tout de suite eu envie de tester la robe-blouse, mais en y apportant quelques modifications : changer le col, raccourcir l’ourlet, rallonger les manches et virer les poches. Si les trois dernières étapes se sont révélées faciles, le cas du col fut épineux. J’ai d’abord tenté de dessiner un col Claudine en m’aidant de la parementure existante : échec. J’ai alors carrément cédé à une impulsion couturesque en creusant l’encolure pour obtenir un col en V…sauf que j’étais bien incapable de dessiner une nouvelle parementure. Le désespoir m’a gagné…et il en a fallu de peu que ma petite robe termine sa destinée dans la poubelle.

Dieu merci (ou pas dira mon mari) mais je suis têtue comme une mule, et grâce à un reste de biais bleu marine, j’ai pu avoir le dernier mot. 😀

Tada ! L’encolure est sauvée et le reste est de forme somme toute très classique…

…deux pinces poitrine, deux pinces dans le dos…

Oh la petite mimine ! ♥

…et 8 jolies boutonnières. (Tissus des Ursules pour les boutons).

« Non mais c’est un sein que l’on voit là ??? »

Oh ça va hein ! 😀

Le patron était proposé en 3 tailles, 40-44-48. Je pensais bêtement que les mensurations de l’époque étaient plus généreuses que les nôtres…mais que nenni ! Le 40 de l’époque correspond à un 38 actuel. Et pour le coup je fus chanceuse, car elle me va comme un gant.

La cotonnade fleurie provient du marché de la plaine, le joli foulard d’une de mes Little Box.

Bref, j’adore ma toute première robe d’automne et suis tombée dans l’engrenage délicieux des patrons vintage. ♥ Prochaine virée en Sewing Dolorean pour très bientôt. ♥