J’avais déjà cousu une précédente version de la besace de la Fée Niasse, version petites fleurs printanières. Elle ne m’a pas quitté de l’été, et je l’ai tellement adoré que j’ai décidé de m’en coudre une, version hivernale.

Cette fois-ci, j’ai légèrement réduit les dimensions, pour la faire un chouïa plus petite.

L’extérieur est en simili-cuir, de chez Mr. Albert. L’intérieur est en Liberty Mauvey Taupe (oui, petite folie 😉 ).

Toujours la petite poche intérieure qui va bien, très pratique…

…ainsi que les deux grandes poches de devant, profondes avec leurs plis.

Les attaches proviennent de chez Ma Petite Mercerie, ainsi que le passepoil très reptilien.

Étrennée ce week-end, je crois que le timing ne pouvait pas être plus parfait : températures négatives, nuit tombée à 17h et bateau qui coule dans le port…allez je vous laisse, ma tisane va refroidir. 😉

Il me restait donc un coupon de coton chocolat, ainsi qu’un petit peu de Liberty Sarah’s Secret Garden. J’ai eu envie de confectionner une petite jupe pour ma puce, en choisissant le modèle Q du bouquin Total Liberty pour les petits.

Alors autant vous dire que ce modèle est un pur plaisir à réaliser : simplement 2 pièces à reproduire (des rectangles en plus !), 4 morceaux à couper, marges de couture incluses (Loup, l’auteure l’a confirmé sur son blog), des explications limpides, un assemblage simple et rapide, pour un résultat a-do-ra-ble.

Ecoutez, j’en suis jalouse, je veux la même.

Une simple coulisse élastiquée, jolie et fonctionnelle, cette jupe a tout pour plaire.

Bon, parlons peu, parlons bien. Faut que je pose c’est ça ?

Z’êtes sérieux là ? On m’a même pas coiffé ?!

Faut tout faire soi même dans cette famille…

Voilà, c’est bon, z’êtes satisfaits les vieux ??

Oui oui, merci Mademoiselle Juliette. ♥

Purée mais je déconne pas en plus.

J’avais donc ce coupon de liberty Sarah’s Secret Garden, acheté tel une relique au Salon des Loisirs Créatifs. Comme je m’offre peu de Liberty, je l’ai donc longtemps admiré, avant d’ouvrir mon Burda de Septembre 2012 et de découvrir le patron de cette robe (124) : une ligne évasée et dansante, un buste marqué par des empiècements, des manches longues et fines…j’ai pris mon courage à deux mains, dégoté un beau coton chocolat au marché de la plaine et découpé les innombrables pièces.

Au départ, tout se passait bien, mais nous ne leurrons pas, Burda sans ses explications nébuleuses ne serait pas du Burda. Un soir, après avoir cousu, décousu, recousu, décousu, hurlé dans un coussin pour me rendre compte qu’il était 2h00 du matin et qu’il serait plus raisonnable de me coucher, je me suis donc allongée en pensant : « quelques heures de sommeil me permettront peut être d’y voir plus clair, qui sait, le fantôme de Mme Burda me soufflera peut être la réponse ».

Croyez le ou non, mais je vous jure que la solution s’est matérialisée, comme ça, sous mes yeux.

Mais vrai de vrai, hein. Et j’étais sobre…enfin je crois. 😉

Bref, j’ai donc pu terminer ma jolie robe, sans (trop) de difficultés, et voici le résultat :

Comme vous pouvez le noter, j’ai ajouté un empiècement chocolat au niveau du décolleté…abyssal du patron d’origine.

J’ai zappé les poches, inutiles dans mon cas et pas très flatteuses avec ce tissu léger.

Comme d’habitude, la taille 38 chez Burda est impeccable pour moi, au centimètre près :

La robe est fermée sur le côté par une fermeture à glissière :

Verdict : féminine, fluide, légèrement fleurie et aux couleurs de l’automne, j’ai trouvé ma nouvelle robe fétiche.

Et comme il me reste un tout petit peu de tissu, je connais une puce qui va elle aussi se pavaner en Sarah’s Secret Garden. 😉