Cousette pratico-pratique cette semaine, avec des capes de pluie pour mes petits monstres. Ben oui, c’est pas parce qu’on vit dans le Sud que l’on a pas besoin de se protéger des gouttes !

J’ai opté pour un patron du bouquin de « Aime comme Marie » : il n’est pas à taille réelle, hélas, mais faîtes comme moi : déléguez l’étape « mais purée je fais comment pour agrandir ce truc à l’imprimante » au gentil mari !

Bon, ne leur refilez pas trop souvent le bébé les filles, je crois que ça l’a un peu mis sur les nerfs cette histoire. 😀

BREF, à part cette histoire de redimensionnement, le patron est limpide, facile, rapide et bien taillé.

J’ai coupé en 2 ans pour ma puce et en 4 ans pour mon grand garçon. Les cotons enduits proviennent de chez Papa Pique et Maman Coud, le polaire de notre ami à tous, le Suédois.

De grandes capuches, et des pressions à l’encolure, ainsi que sur les côtés, pour former de fausses manches…

…et de grandes poches, pour y cacher des trésors ! (= tous les cailloux et autres morceaux de bois qu’ils trouvent par terre – pourquoi ai-je doublé celle de mon fils en blanc, HEIN ???)

Alors les bébés, elle vous plait votre nouvelle cape de pluie ?

OUAIS ELLE EST SUPEEEEEEEERRRRRRRRRRR !

Les voisins vont être contents de le savoir, tiens. 😀

J’aime bien me coudre une nouvelle tenue pour l’anniversaire de mon mari. J’avais soigneusement gardé cette dentelle dénichée chez Mr. Albert il y a bien longtemps, et ce crêpe de viscose blanche, toute douce au toucher.

Et j’en ai passé des heures, à hésiter sur le patron à choisir. J’ai retourné mes précieux Bubu dans tous les sens, mais rien à faire, c’est ce patron là que je voulais (robe 125 – Burda d’Octobre 2011). Oui mais…cette forme fourreau, jamais je ne l’oserai. J’ai des formes plutôt généreuses, j’ai toujours choisi mes patrons pour les cacher. Et puis si ça ne me va pas ? Et puis si je n’ose pas la porter ensuite ?

Oh mais dites…on avait pas dit que 2013 serait l’année du kiffe ?

Et la voilà, ma précieuse robe blanche : féminine, romantique, un peu sexy avec sa dentelle mais tout en finesse et en douceur : ça se voit que je l’aime d’amour ?

Plastron de dentelle, manches ballon avec bracelets de manche en finition…

…fermeture glissière invisible dans le dos avec petit col doublé…

…et pour la première fois, ourlet invisible à la machine : c’était mon premier, il n’est pas tout à fait parfait, mais c’est super pratique !

Première fois aussi que je couds une taille courte chez Burda, et le mix du 19-20 me taille parfaitement. Bubu forever. 😉

Une photo de dos…et oui, c’est pas tout de coudre une robe fourreau, l’intérêt est aussi de voir le dos, ce qu’hélas Burda ne photographie jamais sur ses modèles…

J’ai aussi cousu l’étole assortie, mais là j’ai comme un doute : too much non ?

En tout cas, la robe plait beaucoup à l’Homme : le pari est donc réussi ! ♥

Pour vous la faire courte, depuis la naissance de mon aîné, je me suis pas mal documentée sur ce que l’on appelle la CNV, ou autrement dit, la Communication Non Violente. J’ai suivi un stage de communication non violente sur les principes de Faber & Mazlish, et lu pas mal de Filiozat, entre autres.

L’un des principes de la CNV, est d’apprendre à accueillir toutes les émotions de l’enfant. Et les parents qui sont passés par la phase des « deuzan », savent à quel point leur colère peut être redoutable. D’où l’astucieuse idée du coussin colère, contre lequel l’enfant peut décharger toutes ses émotions négatives.

La première qui a eu l’idée de confectionner des coussins-colère, drôles et personnalisés, c’est Shirley Ze Pap. J’aurai pu tout à fait lui commander un exemplaire pour mon fils, mais ce dernier râle souvent que je couds pour tout le monde…et jamais pour lui. L’occasion était trop belle de lui coudre son propre coussin colère, et lui montrer que je peux aussi prendre du temps derrière ma MAC, rien que pour lui. 😉

Et du temps, j’en ai passé…oh oui. Sachant que les appliqués, ce n’est pas ma tasse de thé…

Des éclairs rouges, une bouille très très ronchon…

le tout avec des chutes de tissus et de la feutrine, et un grand coupon de reps bleu de chez Mr. Albert.

Il traîne depuis quelques jours dans notre salon. L’autre jour, Tom s’énervait sur son tracteur, un assemblage qu’il n’arrivait pas à faire. De lui même il est allé taper fort contre le coussin, et sa colère a disparu aussi vite qu’elle est apparue. Magique !

Shirley coud aussi des coussins colère pour les mamans…et là je crois qu’elle tient un super filon. Courage les filles, demain c’est la rentrée. 😉