Aujourd’hui nous allons parler de l’importance de décatir son tissu. Décatir…késako ? C’est tout simplement laver son tissu avant de le coudre : une étape incontournable, qui évite de se retrouver avec une fringue qui rétrécit après lavage. (aka le drame international de la couturière).

Pourtant, j’ai appris avec cette laine bouillie de chez Agnès B que cette matière, justement, n’est pas censée être décatie. Il faut seulement laver son ouvrage terminé à froid. Ce que je ne savais pas en récupérant dans la machine mon joli lainage, souple au départ, devenu tout feutré. Au-revoir la jolie Moneta à laquelle il était destiné…mais bienvenu au gilet dont j’avais grandement besoin cet automne. ♥

Pour se faire, j’ai utilisé le patron Monceau de chez Cosy Little World : un patron simple mais redoutablement efficace. Après feutrage, mon coupon faisait 1 petit mètre sur 1m60, et cela a suffit pour ma version.

Pour pouvoir le porter sur mes robes, j’ai raccourci les devants et le dos de 11cms. Et parce qu’il fallait bien que je le transforme à ma sauce, je n’ai pas prolongé les devants pour les boutonner, mais j’ai rajouté un noeud en satin, ce qui lui donne un petit côté cul-cul qui me va bien. ♥ (et me permet de le fermer, accessoirement. 😀 )

J’ai appris que la créatrice a modifié son patron depuis ce week-end, mon avis repose donc sur l’ancienne version. Il est vrai que dessiner soi même sa parementure peut rebuter certaines débutantes, même si en soi ce n’est pas bien compliqué si l’on suit la ligne pré-tracée en gris. (Edit : la parementure est tracée à part dans la nouvelle version !) Par contre j’ai grandement réduit la longueur des manches : 6 cms pour moi, et comme vous pouvez le voir c’est encore un chouïa long. (mais ça ne me gêne pas.) (toi aussi tu tires sur tes manches en rentrant tes mains dedans ?? 😀 )

Coupé en 38, le fit est impeccable. Et je ne m’attendais pas à ce que la laine bouillie soit si chaude à porter !

(Quelqu’un peut me dire ce qu’on est censé faire de ses mains quand on pose avec une robe sans poche ??? 😀 )

Verdict : un modèle à avoir dans sa « patronthèque », définitivement ! Déclinable à l’envie, rapide, peu gourmand, et très simple : son succès est mérité, et je le conseille à toutes les débutantes !

♥♥♥ Une belle semaine à toutes !!! ♥♥♥

PS : on m’a demandé des photos du sac porté, alors voici :

Des bises les filles, et prenez soin de vous. ♥♥♥

…et les marrons chauds ! Le sac de l’automne, quand il est temps de ranger celui des beaux jours.

C’est Elodie, compatriote du MSS, qui m’avait donné ce morceau de cuir : assez épais, mais d’une couleur incroyable. Le morceau n’était pas très grand, je dirai 90cms sur 30cms. J’ai donc dessiné moi-même le patron, en tentant de rentabiliser le cuir au maximum.

Parce qu’il n’y pas de hasard, une amie de la grand-mère de mon homme m’avait offert des anses de sac, de la même couleur que ce cuir. J’ai donc pu les utiliser, et me faciliter grandement la tâche. 😉

Travailler ce cuir ne fut pas simple car il était assez épais, mais avec le double entrainement de Roberta, l’aiguille spécial cuir, un point long et du fil résistant, j’en suis venue à bout. Sur certaines épaisseurs Roberta buguait, mais en piquant manuellement avec la molette, nous avons vaincu. 😉

Pour la doublure j’ai simplement pioché dans mon stock, et trouvé ce reste de coton fleuri, acheté à la Plaine il y a longtemps, et dans lequel j’avais réalisé un top péplum de chez Burda.

Très automnal pas vrai ? ♥ A l’intérieur, toujours mes sempiternels détails : la pochette zippée…

…et le mousqueton pour les clefs.

Pour la fermeture j’ai opté pour une attache cartable, et j’ai terminé le rabat avec du passepoil doré, pour souligner la jolie découpe.

Verdict : je l’aime d’amour, évidemment. Il n’est pas très grand, mais après l’immense fourre tout de cet été, je suis contente de me balader avec quelque chose de plus petit, qui permet de se recentrer sur l’essentiel. (En attendant de re-coudre une demi-valise au printemps prochain. 😀 ) (Cyclothymique je vous dis ! 😀 )

Un bon week-end à toutes ! ♥

Vous vous imaginez bien qu’avec un tel tissu, je ne voulais pas en perdre une miette. Vanina m’en avait envoyé 3m50, en petite laize, et il devait me rester 70cms, à tout casser. Evidemment Mistinguette Juliette était sur le coup : « tu pourras me faire une robe Maman ? ». Croyez moi que ce ne fut pas une mince affaire…mais Frau Burda m’a encore sauvé la mise !

Et oui parce qu’il n’y a pas que les robes qui tournent dans la vie…y a les petites robes droites aussi ! ♥

Voyez, c’était chaud patate quand même. Comme d’habitude : au millimètre près ! 😉 J’ai donc utilisé la robe 144 du Burda de mai 2014.

Une pure pépite que cette robe : déjà, elle ne consomme pratiquement rien sur un plan de coupe. Et de deux, elle est simplissime à réaliser.

Dans le magazine, elle est proposée en 3 versions différentes : manches courtes et fente dos avec parementure ; manches longues, dos boutonné, taille basse et volant à l’ourlet, et même version top en jersey. Autant vous dire un vrai basique que vous allez très certainement revoir sur ces pages.

Pour celle-ci, j’ai donc opté pour la version fente sous parementure, et j’ai rallongé les manches avec celles de la 143.

J’ai taillé en 110 et seul véritable bémol à ce patron : elle est courte. Très courte. J’avais pourtant suivi les explications au niveau de l’ourlet, mais le résultat était vraiment limite. En réduisant mon ourlet nous avons gagné 2cms et c’est tout juste.

(Hiii ses petites mains qui montrent l’ourlet invisible, je craque. ♥)

Bon c’est court mais ça ne l’empêche pas de faire des cascades la coquine !

SORS DE CE CORPS PETITE GRAINE DE BLOGGEUSE ! 😀 😀 😀

Bon plus sérieusement, verdict : j’adore ce patron. Il est simple, rapide, efficace, peu gourmand en tissu…carton plein ! Je l’imagine déjà en top, et je sens qu’il va devenir mon meilleur allié dans la lutte contre les gaspillage du tissu. Un excellent basique de chez Burda.

Une excellente semaine à toutes, et de belles vacances à nos loulous. ♥

Je vous l’avoue, je ne suis pas très fan des billets sponsorisés. Au fil des années, j’ai tellement vu la blogosphère (celle des mamans en particulier) être envahie de billets promotionnels, que l’idée d’en publier ici me rebutait fortement. Il m’est donc arrivé de refuser certaines propositions, souhaitant à la fois rester fidèle à mon éthique, et puis à vous qui me lisez, aussi. 😉

Et puis cet été, Vanina m’a contacté par mail, pour m’offrir du tissu. Vanina, je la connais depuis de nombreux mois maintenant, ses commentaires et sa fidélité m’ont toujours beaucoup touché. Elle m’a raconté sa passion du tissu, sa difficulté à en trouver facilement chez elle, en Suisse. Et la jolie aventure qui s’en est suivie : l’ouverture de sa boutique, Je suis à croquer. Là bas, elle vend ses tissus préférés : du liberty, du coton japonais, de la mercerie de qualité. J’ai tout de suite eu envie de la soutenir et promouvoir son projet. En espérant être à la hauteur de sa confiance. ♥

J’ai eu un réel coup de foudre pour un coton japonais de chez Kokka, le Princess Heart. Il était déjà sublime sur le site, mais à sa réception il m’a littéralement scotchée : ses couleurs notamment sont incroyables. Exubérant et presque dramatique : il ne pouvait devenir qu’une robe, évidemment. 😉

Il fallait un patron simple et efficace : et quoi de mieux qu’Emery de Christine Haynes ! Le tissu se suffisant à lui même, j’ai opté pour la version la plus simple possible : manches longues pour l’automne, sans col et sans noeud.

Comme pour ma précédente version, j’ai coupé en taille 6 et réduit l’ourlet de 4cms. Et quand je vois le fit obtenu sans la moindre modification, je me dis que je tiens ma Moneta, version tissu. 😉

Non mais vraiment, cette robe est extrêmement bien taillée : la taille est cintrée sans être engoncée, la liberté de mouvement des bras est topissime, et l’encolure est parfaitement dessinée : je comprends pourquoi ce patron connait un tel succès outre Atlantique.

Ce patron peut être un bon exercice pour une débutante qui veut se lancer à l’assaut d’une belle pièce : 16 pinces, doublure d’un corsage, fronces, fermeture invisible…un beau programme pas vrai ?

Comme pour ma première version, j’ai opté pour l’ourlet invisible à la MAC (jupe et manches) : un sacré gain de temps pour un bon résultat. 😉

Oh oh oh…PHOTOBOMBING ! 😀 😀 ♥

Verdict : là encore je crois que les photos parlent d’elles même. ♥ Je vous avoue qu’à mi-parcours de l’élaboration, je me suis demandée si le résultat ne serait pas « too much ». Et au final, dès qu’elle fut enfilée, j’ai su : elle n’est pas « trop »…elle est juste…moi. Un peu barge, un peu décalée, avec des tonnes de fleurs et une jupe qui vole. La couture m’a fait le plus beau cadeau : transformer mes rêves en réalité. ♥

Encore merci Vanina pour ta confiance, et une belle semaine à toutes ! ♥