Ah Pavot. Une veste incroyable pas vrai ? A vrai dire, je l’aimais tellement que le problème était le même que celui posé avec Belladone : l’association patron-tissu devait être parfaite, et le timing bon. Si l’année dernière j’avais bûché sur mon manteau de portage, cette année j’avais vraiment envie d’un nouveau manteau, et cela ne pouvait être que ce patron. Et quand la grand mère de mon homme m’a offert une petite enveloppe à mon anniversaire, me permettant d’acquérir un beau coupon de lainage et une doublure à la Droguerie, je n’avais plus aucune excuse : le moment était venu de m’attaquer à Pavot !
Vous reconnaissez le lainage ?? C’est celui de Chataîgne! Ce fameux drap de laine qui me narguait depuis longtemps chez Mr. Albert et dont nous avons retrouvé une fin de rouleau en Septembre dernier. Décidément, lui et moi étions pré-destinés. 😀
La réalisation ne se fut pas sans embûche, mais uniquement par ma faute : je voulais à tout prix doubler mon manteau, mais le patron n’est pas prévu pour. Je suis tombée sur ce tuto, et sans trop réfléchir, j’ai d’abord cousu mon manteau extérieur, puis le même manteau dans ma doublure. Et c’est au moment de décrypter le tuto pour les assembler…que je n’ai absolument rien compris aux étapes proposées.
En fait, ayant doublé quelques vestes via Burda, j’ai surtout l’habitude de cette technique pour doubler : coudre un manteau extérieur, et une doublure mais en réduisant la doublure de la parementure, et en ajoutant un pli d’aisance. Après avoir demandé l’avis de ma prof de modélisme, qui préconise aussi cette méthode, j’ai donc recoupé ma doublure, en ajoutant un peu d’aisance sur la couture extérieure, pour palier à l’absence du pli d’aisance. (bah vi, ma doublure était déjà cousue, et surpiquée : pas le courage d’entièrement la reprendre).
Au final, ça fonctionne bien aussi. Je la porte non stop depuis une dizaine de jours et ça n’a pas craqué. 😀 La doublure que vous pouvez voir provient de la Droguerie, collection actuelle.
(Hum, le mistral à Marseille… 😀 )
La seule chose qui me gêne est la finition au niveau de l’ourlet, qui n’est pas très jolie. De manière optimale, il aurait fallu couper des enformes, comme on peut le voir sur Michelle par exemple. Je le saurai pour la prochaine. 😉
Comme mon drap de laine était épais, et que je comptais doubler Pavot, j’ai taillé en 40 et le fit est bon.
On peut apercevoir la doublure dans les poches…
Seule petite modification au patron : j’ai réduit d’1cm la tête de manche, pour que les fronces restent jolies sur mon drap de laine assez épais.
Autre petite chose qui me chagrine sur cette version, ce sont mes boutonnières. Réalisées en catastrophe la veille de monter sur Paris pour le CSF : je tenais tellement à la porter le lendemain, que je n’ai fait que des bêtises. Je pensais que mon drap de laine était trop épais mais l’ #ABasLesChutes réalisé à mon retour m’a prouvé que seule mon impatience était à blâmer. 😀 Au final elles ne sont pas parfaites mais je m’en contenterai.
Les boutons sont recouverts d’un reste de doublure, miraculeusement trouvé dans mon stock et pile poil de la même couleur que mon drap de laine. Quand je vous dis qu’il n’y a pas de hasard !
Verdict : le ton de l’article pourrait faire penser que je suis déçue de ce manteau, et au contraire, je le porte tous les jours depuis qu’il est terminé. Je m’y sens jolie, il correspond totalement à mon style, et s’associe à merveille avec mes petites robes. Je visualise déjà une version printemps, c’est vous dire ! ♥ Encore merci Eleonore pour ce petit bijou de patronage. ♥
Une excellente semaine à toutes, que ce mois de Décembre soit doux et plein d’amour, nous en avons tous grandement besoin. Et prenez soin de vous surtout. ♥