Et c’est avec bien peu de suspens que Tom m’a annoncé son choix de déguisement pour son premier carnaval à l’école primaire : un costume de Jedi bien sûr !

Il faut dire que son père est un grand fan de la saga, et qu’à l’occasion de la sortie de la nouvelle trilogie cet hiver, ils ont regardé les vieux épisodes ensemble, transmettant ainsi le « virus ». Et je vous avoue que tout cela m’arrangeait bien, ayant le patron idéal à la maison !

En effet, Burda avait sorti dans son édition de janvier 2013 toute une série de costumes autour du thème de Star Wars. Et le combo 149 était exactement ce qu’il me fallait pour mon Tom !

On commence avec le manteau, réalisé dans un coton cretonne de chez Mondial Tissus. Aucune difficulté avec ce patron qui comporte une grande capuche doublée, et dont les finitions sont plutôt basiques.

Pour la taille j’ai opté pour du 116, sachant que mon Loulou mesure 119cms. Et j’ai du retirer 3 bons centimètres au niveau de l’ourlet : le manteau est donc assez long. On continue avec la « chemise » ?

Patron assez basique là aussi, et pourtant, Burda a réussi à nous y placer une technique assez périlleuse en couture : un col en V bordé de manière invisible avec du biais.

Bon, j’ai pesté dessus 2 heures mais j’ai vaincu. Idem pour les manches rectangulaires : on pourrait penser que l’exécution est simple, et pourtant ce ne fut pas une mince affaire d’obtenir quelque chose de propre. Si l’on m’avait dit un jour que je rêverai de résorber un embu ! 😀

Pour le tissu je ne suis pas allée loin et pris un bout de ma toile Ikea : l’aspect un peu rudimentaire de ce tissu colle plutôt bien au « style » d’un Jedi. (c’est ce que le mari spécialiste a décrété en tout cas. 😀 )

Concernant la ceinture j’ai simplifié la chose à son maximum : juste une bande de simil au bout de laquelle j’ai cousu 2 morceaux de velcro…cela fait bien l’affaire !

Verdict : un loulou ravi et fier comme un pou = une maman heureuse. Mission accomplie…en attendant le carnaval de sa soeur, où là, clairement, il y a du challenge : que le Saint des paillettes et du lycra soit à mes côtés cette semaine !

Une excellente semaine à toutes ! ❤❤

Je me doutais que cette association fonctionnerait…mais sans doute pas qu’elle deviendrait une de mes tenues préférées ! ❤

Commençons donc avec  cette nouvelle Chardon : il y a 2 ans j’avais déjà réalisé une version estivale de cette jupe, mais avec du recul ce fut un beau raté. Le lin choisi n’est absolument pas adapté à ce modèle : trop transparent, sans aucune tenue, il ne rend pas justice à ce beau patron. Il m’en fallait donc une nouvelle.

J’avais trouvé ce petit coupon de gabardine chez Mr. Albert, je recopie mon patron en 38,5, je peaufine mes finitions et au moment de la passer, catastrophe…elle m’est vraiment serrée à la taille.

Je ne comprends rien : mes versions en 38 me vont, pourquoi celle-ci m’irait plus serrée que les autres ? Tout simplement parce que j’ai fait une belle bourde dès le départ : mon coupon était trop petit pour respecter le droit fil, j’ai donc rusé en coupant mes morceaux dans l’autre sens. Et le tombé n’est pas du tout le même ! Au final j’arrive à la porter, mais évidemment, le confort n’est pas le même.

Pour la première fois j’ai posé la fermeture éclair comme préconisé dans le livret : j’aime beaucoup le rendu plus discret sur une fermeture standard. Et j’ai terminé la parementure par du biais.

Allez, ce n’est qu’un entrainement avant la prochaine qui sera parfaite !

On passe à Mélilot ?

J’ai eu un véritable coup de foudre pour ce petit col, et en découvrant la version en viscose blanche du shooting, il me fallait la même. En version estivale pour la porter tout de suite !

Ce ne fut pas une mince affaire pour trouver le bon tissu : il devait être souple, non transparent, avec un beau tombé. Au final c’est à la Plaine que j’ai dégoté la perle rare : une viscose absolument parfaite pour ce modèle. La couture ne fut pas simple, mais alors, je ne regrette pas les suées : je suis folle de cette chemise.

Au final j’ai fait un mix entre la version A et la B : au lieu des revers de manche, j’ai préféré finir les emmanchures avec du biais coupé dans mes chutes de viscose. On voit un peu les points à la main, mais j’aime beaucoup le rendu ainsi.

La patte de boutonnage cachée donne vraiment une classe folle à ce modèle. Associé à ce petit col, l’ensemble est vraiment charmant.

Je sais que certaines m’avaient demandé ce que donnait ma version test de Mélilot non rentrée, je vous présente donc celle ci portée sur un jean, pour que vous puissiez vous faire une idée sur ma morpho.

J’ai coupé un 38,5 en haut et élargi à partir de la taille jusqu’à un 40,5 sur les hanches et le résultat est nickel.

Les boutons en nacre proviennent de la Droguerie. J’ai eu une petite difficulté à coudre l’ultime boutonnière cachée juste sous le col : j’ai donc décousu un peu mon col pour l’atteindre. La prochaine fois je ferai cette boutonnière là avant de monter mon col, ce sera plus simple. Ou alors vous avez une astuce ?

Verdict : je suis dingue de cette tenue, à la fois très moderne et très vintage. La chemise m’ouvre des perspectives infinies : portée sur un short, dans un jean, dans une jupe, sous un pull en automne…c’est une basique indétrônable. Et Chardon…bien que légèrement trop serrée, elle me rappelle mon film préféré à chaque fois que je la passe…

…et rien que pour ça je l’adore ! 😀

Une excellente semaine les filles, prenez bien soin de vous, et encore merci à toutes pour  vos commentaires qui me vont toujours droit au coeur.  ❤

Vous le savez, je suis des cours de modélisme depuis septembre. Actuellement je travaille sur ma première robe, et je viens d’achever la seconde toile, la première véritablement « portable ». N’en étant pas totalement satisfaite, je me suis demandé s’il était judicieux de la publier ici. Et puis je me suis dit que cela serait un bon moyen d’illustrer ces derniers mois de cours. Et de prouver, si cela est réellement nécessaire, tout l’intérêt des toiles !

(Oui je sais, les toiles c’est fiant, on sait que c’est mieux d’en faire MAIS on n’en coud jamais. 😀 Ne faites pas genre, je vous ai capté bande de petites rebelles. 😀 Moi la première j’en fais jamais. 😀 )

BREF, tout a démarré avec la prise de mes mesures et la réalisation de mon corsage de base. Où les découpes princesse se sont dessinées d’elles-même.

Après cette étape et histoire de ne pas nous noyer sous des chiffres, la prof nous a proposé de réaliser notre premier projet. Sans grande surprise, j’ai voulu patronner une robe : je voulais qu’elle soit la plus épurée et la plus simple possible, histoire de pouvoir l’utiliser comme robe de base.

Une buste avec des découpes princesse, et une jupe qui s’évase joliment, avec la possibilité de jouer sur des plis et des fronces. Nous étions en hiver, j’ai donc dessiné des manches 3/4.

Après un premier essai dans de la toile suédoise, il fut temps de couper dans mon tissu final. Que j’avais totalement oublié ce cours-ci. La prof m’a donc donné un coupon de son stock, un coton fleuri, et quelque part l’oubli fut salvateur, car le résultat n’est pas encore parfait.

A mon goût la robe n’est pas assez ajustée à la taille. Et il y a un surplus de tissu au niveau des emmanchures dos. Vous pouvez le voir sur cette photo.

Je crois aussi que ce tissu n’aide pas au rendu de la robe : il est très raide, ce qui ne lui confère pas un beau tombé. Et n’est ni très flatteur.

Mais mais mais, vous connaissez mon optimisme, cela reste une robe tout à fait portable. Et surtout, extrêmement confortable.

Honnêtement, c’est la première fois que j’obtiens un tel confort sur une robe en chaîne et trame. Mes robes en jersey le sont presque toujours, grâce à la propriété extensible de cette matière. Mais là, je me suis rendue compte qu’un patron dessiné sur ses propres mesures est un vrai luxe.

Le corsage est doublé avec du satin gris, qui est cousu à la main sur la taille et les rubans de la fermeture à glissière.

Des plis plats couchés forment la jupe.

Les finitions à l’intérieur sont impeccables, en particulier sur les emmanchures : la prof m’a montré comment coudre la doublure sur les marges. L’exécution n’est pas aisé, mais le résultat est totalement bluffant.

Honnêtement j’aurais bien voulu vous faire un tuto, mais je crois qu’il va me falloir 2 ou 3 autres essais avant d’être totalement capable de vous expliquer comment faire. 😀

Verdict : même si le résultat ne me convient pas tout à fait, c’est une robe que je porterai tout de même avec plaisir, et qui, de part son aisance, est ultra adaptée à ma vie de maman. La preuve en image. ❤

Vivement le prochain cours pour s’attaquer à la version finale !

Une belle semaine à toutes, et surtout, prenez bien soin de vous en ces temps agités et douloureux. Avec une pensée particulière pour nos compatriotes belges. Courage à vous tous. ❤