Je ne sais jamais vraiment à l’avance de ce que deviendront mes chutes. Pour le tissu à carreaux du dernier défi, j’espérais pouvoir coudre une chemise pour mon aîné. Mais c’était sans compter sur le corsage doublé d’Emery : au final la place restante sur mon coupon était bien mince…mais juste assez pour gâter mon petit Paul ! ♥

Mais vous allez me dire…il est où le lainage à carreaux ???

Il est là ! J’ai donc opté pour le gilet 142 du Burda de Septembre 2013. Le modèle original proposait une finition avec les lisières gansées de biais : j’ai préféré simplement doubler le gilet en suivant ce tuto de Coupe Couture.

Le lainage camel a été retrouvé totalement par hasard, il y a quelques semaines, dans mon stock de feutrine. Il provenait d’une cape que j’avais réalisé à mes tout débuts, et dont j’avais conservé les chutes…qui étaient pile à la bonne taille pour ce gilet.

Pour la petite touche fantaisie, j’ai rajouté ces brandebourgs bidouillés avec une chute de cuir, du cordon ciré et un bouton de mon stock.  Et j’ai surpiqué les bords devant, l’encolure et l’ourlet inférieur avec un point fantaisie de ma MAC.

Le modèle porté, de dos, par son petit propriétaire. ♥

J’ai coupé le gilet en 74cms et il lui va plutôt bien. Au moment de l’essayage, le mari me demande, le plus naturellement du monde : « mais tu as voulu le déguiser en Thierry La Fronde ? » Je ne comprends pas bien la référence jusqu’à ce qu’il me dégote cette photo…

S’en suivra un énorme fou rire général…je ne sais pas si Paul portera beaucoup ce gilet, mais rien que pour ce moment d’hilarité, il valait le coup d’être cousu. 😀

Plus que 16 petits jours avant le premier anniversaire de cette crapule…que cette année sera passée vite. ♥ Une bonne fin de week-end à toutes! 😉

C’est avec mes chutes que je touche de près mes limites de couturière : comme je dois me débrouiller avec des morceaux de tissu de taille aléatoire, je n’ai pas toujours le patron idéal dans ma bibliothèque. On confond souvent couture et modélisme, alors que ce sont deux disciplines différentes. En 2015, j’aimerai d’ailleurs beaucoup apprendre l’art de tracer ses propres modèles.

Mais sur ces chutes là, je n’avais pas vraiment le temps de tenter quoi que ce soit. Nous étions à 48h du réveillon et je voulais coudre une robe pour Juliette dans ce qui me restait de ma Moneta. Après une fouille rapide dans mes Burda, j’ai opté pour la robe 142 du numéro de Décembre 2013, en y apportant de nombreuses modifications.

J’ai gardé le devant en une seule partie. Sur le modèle, je trouvais l’encolure trop près du cou : j’ai préféré garder la bande d’encolure et l’utiliser telle une parementure. Le robe comporte une fermeture éclair invisible dans le dos.

J’avais peur que la robe soit trop simple, alors je lui ai ajouté un petit noeud en appliqué, que j’ai coupé dans une chute de simil-cuir argenté.

Les manches comportaient des bracelets : ça m’a pris comme une lubie de rajouter un peu de biais gris perle, pour faire un rappel de l’appliqué.

Pour la jupe, je n’avais pas suffisamment de tissu pour faire la version froncée du modèle. J’ai alors pris le patron de la basque du modèle 143 que j’ai rallongé.

Hélas, pas suffisamment de matière pour pouvoir faire un véritable ourlet : j’ai opté pour un ourlet roulotté à la surjeteuse.

Toute la robe est montée à la surjeteuse, sauf la fermeture invisible et la surpiqûre de la parementure intérieure sur les marges de l’encolure.

J’ai adoré travailler ce jersey, peu extensible et d’épaisseur moyenne, idéal pour des robes un peu chaudes. J’ai coupé en 104cms et le fit est bon. Je crois que les photos suivantes témoignent bien de son confort ! ♥

Et puis surtout…ELLE TOURNE ! ♥ ♥ ♥

Celle-ci…juste pour le plaisir et parce qu’elle me touche. ♥ Ma toute belle. ♥

Je profite de ce message pour vous souhaiter à toutes (et à tous ?) une très belle année 2015.

Je ne suis pas vraiment bilan ni rétrospective, je préfère regarder le chemin qui s’annonce plutôt que celui parcouru. En tout cas je vous souhaite une année pleine de rires, des moments heureux et des beaux projets. Et merci pour vos visites et vos messages qui à chaque fois me vont droit au coeur.

(Et puis des cols. Tout plein de cols. 😀 😉 )

Purée les filles (les mecs ?)…faut que je vous avoue un truc.

J’ai chopé la Moneïte aiguë. 😀

Je vous vois, vous bidonner derrière vos écrans, mais c’est hyper grave la Moneïte aigüe. 😀 Imaginez vous une Billy pleine de patrons, des étagères noyées sous des coupons de coton…mais non, vous n’avez envie de rien. Enfin si. Vous avez juste envie de couper tous vos jerseys en Moneta. Et hésiter des plombes sur la couleur de votre col contrastant. 😀

J’ai du résister…hum…15 secondes au col Claudine ? ♥

Cette robe fut ma tenue de Noel. Je voulais quelque chose que je puisse réutiliser au quotidien, et l’association du jersey bleu à un col et des bracelets de manche noirs, donnait un certain chic à la robe sans la rendre trop festive.

Enfin, sauf quand le mari m’a demandé, en me voyant sortir la ceinture, si je comptais me déguiser en cadeau de Noel. 😀

« Même pas chiche de venir déballer ton cadeau, là tout de suite » 😀

Les fronces à la taille, que j’ai faite différemment de ma première Moneta (et finalement exactement comme le préconise Colette dans ses explications) : j’ai bâti mon élastique à la machine à coudre en tirant sur ma jupe, et surfilé ensuite la jupe et le corsage.

Et toujours l’ourlet à l’aiguille double.

« Vas y, met ta main devant les yeux, genre je regarde l’ horizon ! »

Vous sentez mon air légèrement dubitatif ? 😀

BREF, toujours la taille S, version 2 cette fois avec les manches courtes. J’ai raccourci la jupe de 5cms. Les 2 jerseys proviennent du marché de la Plaine.

Allez, promis, j’essaie de coudre 2 ou 3 trucs avant d’en refaire une autre. 😀 Une excellente semaine à tous, j’espère que vous avez passé de belles fêtes de Noel. ♥