Une éternité que je voulais coudre pour mon aîné. Mais les récentes chutes étaient bien trop girly pour lui correspondre. Alors quand j’ai tracé la Cami sur mon tissu gouttes, placer un ouvrage pour Tom était obligatoire. Et cela ne pouvait être qu’une chemise !

(Depuis son père l’appelle Magnum. 😀 ). Je ne suis pas allée bien loin pour chercher un patron : la chemise 146 du Burda de Mai 2014 était exactement ce que je recherchais. Simple mais efficace.

C’est la première fois que je cousais une chemise avec l’empiècement dos doublé et retombant légèrement sur le devant au niveau des épaules, cela donne de jolies finitions.

Pas de pied de col comme vous pouvez le voir, le montage est assez simple et rapide.

Des petits plis dans le dos pour donner de l’ampleur…

…le devant boutonné…

…et des petites manches courtes. Je n’ai pas cousu la poche du devant.

Ce patron est vraiment un basique génial, proposé aussi en version manches longues dans le numéro.

Je l’ai taillé en 116, volontairement une taille au dessus des mensurations de Tom pour qu’il en profite l’été prochain. Et pourtant elle lui va déjà comme un gant…ça sent le râpé pour 2015. 😀

Vous aussi vous êtes devenus obsédées par les raccords de motif depuis Cousu Main ? 😀 Allez, c’est pas encore tout a fait ça mais on va y arriver ! 😀 Un bon week-end à toutes ! ♥

Ah la Cami. Sans aucun doute un des 3 patrons cultes de 2014. Au printemps dernier on a vu en fleurir des dizaines, un peu partout sur la blogo. Je sais pas vous mais ici, quand je vois trop un patron, ça me coupe l’envie de le réaliser. Pourtant cette robe avait tout pour me plaire : un style résolument fifties, compatible avec l’allaitement. Oui mais…non. J’attendais l’envie et  l’illumination.

Et puis lors d’une virée à la Plaine avec Sandra, Manue et Sophie, bim, la trouvaille inespérée : un tissu gouttes de chez Linna Morata, celui édité en collaboration avec les Chouettes. Vendu pour des brouettes, à cause de quelques défauts d’impression. Des gouttes pour une robe automnale : bon sang mais c’est bien sûr, elle est là ma Cami !

Cette petite pépite nous est proposée par Pauline Alice, créatrice de patrons indépendants. Pauline, je l’ai connu grâce à sa fameuse robe Scarlett O’Hara, et depuis, chaque patron qu’elle présente nous prouve sa créativité et son professionnalisme. Avec tous les louanges entendus ci et là, j’avais vraiment hâte de tester un de ses patrons. Et je n’ai pas été déçue !

(« T’en as pas marre de faire toujours la même tête sur tes photos ? »)

(« Ouh je me vengerai. » 😀 )

BREF, j’ai donc choisi la version B avec les manches 3/4, et je n’ai pas pu m’empêcher de faire le col et les poignets en tissu contrastant (la passion des cols blancs. 😀 ).

Seule modification faite au patron, j’ai remonté les poches de 10cms.

La robe comporte donc un devant boutonné…

…et elle est fermée par une fermeture à glissière sur le côté, que j’ai choisi invisible. (Frau Burda m’a contaminé. 😀 )

Sur cette photo on peut voir que j’ai aussi choisi de surpiquer le buste, histoire que mes marges tiennent en place. Par contre j’ai totalement zappé le raccord des gouttes…et franchement la flemme de tout reprendre une fois les pièces assemblées. 😀

Pour contourner les défauts d’impression sur le coupon, je n’ai pas pu garder la largeur initiale des pans des jupes : elles font donc 75cms au lieu de 100. Je sais que beaucoup avaient volontairement réduit la largeur pour éviter le côté trop froncée, et c’est vrai que le rendu est totalement différent. Mais je n’abandonne pas l’idée d’une version plus estivale avec la vraie largeur des pans.

Par contre, à force de raboter mes jupes pour que l’alignement des gouttes soit parfait…j’ai comme qui dirait bien raccourci l’affaire.

Oh ça va hein. Bientôt on portera des collants et le mari ne râlera plus. 😀

BREF, je l’ai taillé en 38, sans toile et à la hussarde comme d’habitude, et encore une fois, gros coup de bol car elle me va comme un gant. Le Saint du Sommeil des bébés n’est pas avec moi, mais celui des Couturières, oui…je gagne au change vous croyez ? 😀

Pour conclure, je peux donc l’affirmer moi aussi : bravo Pauline pour ce patron absolument adorable, pour tes explications soignées, pour ta créativité, et pour les Sew-Alongs que tu publies sur ton site. Honnêtement, à part carrément venir coudre la robe chez vous, je vois pas ce qu’elle peut faire de plus ! 😀

Un excellent week-end à toutes ! ♥♥♥

(ps : le mari m’a bidouillé un petit lifting du blog, j’espère que ça vous plait. 😉 )

Hop hop on perd pas le rythme, j’avais promis à Juliette une Marelle version top avec les chutes de ma chemisette estivale : l’été indien semblant s’être définitivement installé, le crépon de coton est encore d’actualité !

(Retour de plage = tête de chien mouillé. ♥ )

Que dire de plus que je vous ai déjà confié par ici ? J’adore ce modèle. Il est mignon comme tout, hyper simple et rapide à réaliser. De plus il nécessite assez peu de tissu au final, et comme le devant est boutonné (=pas besoin de couper sur la pliure), c’est assez facile à caser dans des chutes.

Les mêmes boutons que Maman, avec un col Claudine fini avec du biais blanc.

Seule petite modification faite au modèle : je n’ai pas posé la petite poche sur le devant, et j’ai cousu les côtés avec des coutures anglaises pour une plus jolie finition.

Et je me suis rappelée l’élasticité du crépon en terminant mon ourlet par un point zig-zag !

Hop de dos…

Taillé en 3 ans pour ma micro-puce de 3 ans et demi, c’est parfait. Et quand je pense que le modèle va jusqu’au 9 ans, le dressing de Juliette ne devrait pas manquer de Marelles dans les années à venir !

Cette fouine je vous jure ! ♥♥♥ Une excellente semaine à toutes ! 😉

Ah la Darling Ranges de Megan Nielsen. Il y a toute une histoire entre ce patron et moi. Elle a démarré par un coup de foudre, l’année dernière…sauf qu’il n’était disponible que depuis l’Australie. Payer 20$ de frais de port pour un patron…ahem. Mais cette robe m’obsédait, jusqu’à en produire une pâle copie il y a tout juste un an. Et puis Megan s’est décidée à nous la proposer en version pdf…pile au moment où je me retrouvais alitée et privée de MAC lors de ma dernière grossesse. TORTURE COUTURESQUE. Bref, je crois que j’avais hâte de démarrer le dressing d’automne juste pour cette robe. 😉

Ma Darling Ranges, je l’ai toujours vu ROUGE. Sans doute influencée par la version de Julie. J’avais acheté chez Mr. Albert ce coton rouge pour me faire une robe de grossesse, mais le sort en a décidé autrement. C’est un coton très doux, avec un beau tombé, légèrement peau de pêche au toucher. J’en avais utilisé un peu pour la robe de Marquise de Juliette. Et il me restait PILE POIL ce qu’il fallait pour la Darling Ranges : souvent le destin fait bien les choses. 🙂

Vous allez dire que je dis ça pour tous les patrons que je couds mais celui ci ne déroge pas à la règle : j’ai adoré le coudre. Mais vraiment. C’est un modèle très simple, que je conseille à toutes les débutantes. Et même si votre niveau en anglais est léger, pas de panique : Megan illustre toutes ses explications avec des schémas. Attention seulement aux mensurations : elles sont larges si on les compare avec nos mensurations habituelles. Ici j’ai cousu un S, qui correspond à un bon 38-40.

La robe est donc composé d’un buste avec des pinces et un joli décolleté en V…

…dont je trouve la profondeur nickel. Par contre les pinces sont peut être un petit peu hautes, mais ce n’est qu’un détail. Les manches sont 3/4 et élastiquées…

…mais on peut tout à fait faire un ourlet simple, les raccourcir voire même les supprimer. Megan termine d’ailleurs son feuillet d’explications avec tout plein de croquis de variantes. La jupe est froncée et comporte des poches.

La seule modification faite au patron se situe au niveau du noeud dans le dos qui permet de serrer plus ou moins la taille. Je n’aimais pas vraiment le montage proposé, au niveau des finitions. J’ai préféré rallonger les pièces et les coudre sur les côtés du buste.

Ce noeud permet de donner un allure totalement différente à la robe : bien cintrée elle est très élégante, plus lâche elle devient plus casual.

L‘autre lubie avec cette robe concerne les boutons : je voulais des COEURS. Que j’ai dégoté à la Droguerie.

J’avoue avoir longuement hésité après que le mari se soit demandé si j’étais en train de coudre une robe de Mère Noel…et puis…

Voilà. 😀 Parce que si je ne couds pas pour me faire plaisir alors je le fais pourquoi ??? J’assume totalement ma participation active à la #teamculcul avec cette créa. 😉

BREF, je suis folle de cette robe. J’y suis à l’aise et elle permettra d’allaiter le moineau insomniaque cet automne. Et surtout faire diversion niveau cernes avec mon rouge à lèvres assorti. 😉

Une excellente semaines à toutes et une bonne rentrée scolaire à nos loulous ! ♥

…ou pas hein. Non parce que je viens de découvrir le dernier Burda et je ne sais pas si je vais pouvoir patienter un an avant de réaliser un de ses (nombreux) bijoux.

BREF, je ne pouvais pas clôturer les projets estivaux sans coudre ce tissu déniché à la braderie Agnès B : un crépon de coton, léger et fleuri, d’un rouge éclatant. J’y ai tout de suite vu une chemise sans manche, bien ample : idéale à porter en été et allaitement compatible pour le Moineau. Et le modèle 103 du Burda de juin 2012 est parfait pour ça !

Ce patron fait l’objet du workshop du mois, et c’est vraiment le modèle idéal pour apprendre à poser un col avec pied de col. Les explications sont claires et illustrées de schémas.

Le fameux col donc, où l’on peut voir l’unique modification faite au patron : je n’ai pas posé le premier bouton. (Je ne la fermerai jamais aussi haut).

La patte de boutonnage des devants avec des boutons de nacre. (sans blague. 😀 )…

…et les petites poches surpiquées. Qui au final sont invisibles. Mais à l’usage elles restent pratiques pour y glisser des micro-trucs…comme les bouquets de ma fille par exemple.

♥♥♥ Le dos est composé d’un empiècement haut et de 2 plis qui forment une belle ampleur.

(Aparté mais sur cette photo vous pouvez voir que je porte mon Châtaigne bleu marine. Que j’ai porté tout l’été et que j’aime d’amour. Enfin, sauf le jour où j’ai croisé une petite fille au resto qui m’a demandé si je portais bien une culotte en dessous, parce qu’assise, « c’est bien court quand même ». Véridique. 😀 )

BREF, les emmanchures sont finies avec du biais. Comme j’avais peu de temps pour la terminer et que je voulais à tout pris l’emmener en vacances, j’ai fait avec les moyens du bord, donc du biais blanc. Et ça rend plutôt pas mal je trouve.

(Oui j’ai une passion pour les poses débiles. 😀 ). C’est la première fois que je cousais du crépon de coton, et c’est assez étrange comme expérience. Cela ressemble beaucoup à du jersey. Je ne m’en suis rendue compte qu’à la fin de mon ouvrage mais le point droit que j’ai utilisé à du légèrement distendre mes coutures. La prochaine fois, je penserai à utiliser ma surjeteuse ou un point zig zag.

Comme d’habitude j’ai fait ma bêtise préférée, c’est à dire couper un 38 en haut et évaser jusqu’au 40 à partir de la taille. Ce qui, encore une fois, s’avère inutile. Heureusement, c’est à peine perceptible avec le crépon.

Portée pendant toutes nos vacances, c’est un modèle ultra validé que je garderai précieusement. Et il me reste juste de quoi coudre une petite chemisette pour ma puce.  😉 Une belle semaine à toutes !