J’aurais du filmer la tête que j’ai faite quand Cyndie des Fusettes m’a contacté pour tester en avant-première un des patrons de sa première collection. Un subtil mélange de « mais pourquoi MOI ? Je suis pas une star de la  blogo, elle est dingue ?! » et « mais je pars en vacances dans une semaine, je ne vais jamais y arriver ?! ». Oui mais ça…c’était avant de découvrir son talent…

Elle m’a donc proposé de tester Marelle, adorable combishort pour petite fille, qui propose aussi une version top. Vous connaissez mon culte du col Claudine : ajoutez à ça des petites mancherons et mon sort en était jeté. J’ai accepté non sans inquiétude sa proposition, espérant être à la hauteur d’une telle confiance.

Et comme je ne le regrette pas : j’ai a-do-ré coudre ce modèle. J’avais peur de ne pas réussir à le boucler dans les temps car il contient de nombreux détails, mais comme ils sont expliqués avec force lisibilité et schémas, je n’ai pas rencontré la moindre difficulté.

Toutes les pièces s’emboîtent comme par magie, et que l’on est fière à la fin d’avoir exécuté un si joli vêtement ! On regarde les détails ?

Le col Claudine donc…

…et les devants fermés par des boutons.

Les mancherons surpiqués aux épaules…

…et les poches ouvertes du short. Celui-ci est fini par des revers aux ourlets.

La taille est élastiquée, ce qui permet de la régler au mieux aux mensurations de votre puce. Juliette porte la taille 3 ans, et elle lui va comme un gant.

C’est elle qui a choisi les couleurs : un coupon de coton rose trouvé chez Mr. Albert et du liberty Eloise rose de la Droguerie. Elle a bon goût ma fille pas vrai ? 😉

Et comment ne pas parler du packaging du patron pochette ? Tout est soigné, du design de l’extérieur au petit fil qui le ferme, en passant par l’épaisseur de la planche à patron : très honnêtement, j’attendais avec impatience l’ouverture de la boutique pour connaître le prix des pochettes, et croyez moi, pour 11€50 vous n’allez pas être déçues. 😉 (oui ça fait un peu Télé Achat la façon dont je parle, je le reconnais. 😀 Mais je n’avais pas eu un tel coup de coeur depuis Deer and Doe, alors croyez moi, ces compliments sont absolument sincères !)

Bref, Juliette est fan de sa nouvelle pièce, de mon côté j’ai déjà prévu de lui coudre la version top en septembre…tout en montrant (pas du tout) subtilement au mari les patrons Zélie et Nigelle (quoi, je ne fais que lui donner des idées pour ma fête en Septembre… 😀 )…

Longue vie aux Fusettes, et encore merci Cyndie pour ta confiance ! 😉 Et une excellente semaines à toutes, depuis nos montagnes chéries.  ♥

Ah Chardon. Chardon, ou la féminité ultime de la jupe. Sa taille haute, ses plis, son ampleur…et ses multiples variantes. Encore une fois avec Deer and Doe, c’est le dos qui est le plus vendeur.

Sans grande surprise, c’est la version « longue » avec le noeud que j’ai choisi.

Comme d’habitude avec Eleanore, c’est un bonheur à coudre. Les pièces s’emboîtent à la perfection, les explications sont limpides : c’est le quatrième patron que je réalise et c’est toujours un réel plaisir.

Le tissu est du lin trouvé il y a un an à la Plaine. Difficile à travailler car très léger, ultra froissable mais assez agréable à porter en été.

Des plis plats et surpiqués parcourent toute la taille haute et sont doublés par une parementure.

Poches sur le côté…

…et fermée à l’arrière avec une fermeture éclair. Étrangement, j’ai bloqué sur le montage de la fermeture, car la méthode préconisée ne ressemblait pas à mes habitudes. Cela m’a rappelé Sandra qui racontait justement qu’elle n’avait jamais pris de cours et que par exemple, pour le montage des fermetures, elle se réferrait aux explications notées chez Deer and Doe. Alors que pour ma part, ce sont mes Burda que je parcoure. Cette fermeture là a donc été montée à la sauce Burdesque. 😉

L’ourlet est rapporté avec un biais. Je l’ai taillé en 38 et elle me va au millimètre près, comme ma Bleuet. Par contre je rejoins là aussi Sandra sur le confort de la jupe : en position assise et après un bon repas, on doit moins faire la maligne. 😀

Et puis, comme il me restait un peu de place sur mon plan de coupe et que Juliette me réclamait à corps et à cri depuis quelques jours UNE JUPE QUI TOURNE…et que je ne sais rien refuser à cette petite…

J’ai opté pour le modèle « Jupe Soleil » de mon sempiternel bouquin « Total Liberty pour les Petits » (la prochaine fois je le cite plus hein ? Je crois que tout le monde a compris ?! 😀 )

Rien de sorcier : une pièce pour la jupe, une pièce pour la ceinture, un morceau d’élastique, du biais pour l’ourlet et hop, tu ravies une puce de 3 ans et demi. 😉

Je n’ai pas suivi le montage énoncé, ça ne me convenait pas niveau finitions. Plutôt que de passer l’élastique dans la coulisse formée par la ceinture, puis coudre le côté, j’ai cousu le côté puis passé l’élastique. J’ai opté pour la taille en 4 ans.

La première fois que j’ai touché une machine à coudre, elle venait tout juste de s’installer dans mon ventre. Si j’ai voulu apprendre, à la base, c’était surtout pour leur coudre des petites babioles. Alors son sourire, là, croyez moi, il vaut tout l’or du monde. ♥ Une bonne fin de semaine à toutes ! 😉

Ça vous arrive parfois de tomber en amour devant un tissu ? C’est ce qu’il m’est arrivé il y a 10 jours en compagnie de Rachel et Clem, lors d’une virée à la Plaine. Il était là, devant moi : ses fleurs m’ont hypnotisé, je n’ai regardé ni sa tenue, ni sa laize, ni son prix, rien. Il me le fallait, en 2 mètres s’il vous plait. Je n’avais plus que les mots « nouvelle robe » dans la ciboulot.

Et pourtant, là encore, rien n’a été simple : dans ma précipitation et ma fatigue, j’ai mal découpé mes pièces de jupe. Le raccord était moche. Désespérée, je suis retournée à la Plaine espérant en retrouver. Peine perdue évidemment. A deux doigts de tout jeter, j’ai tenté l’opération de la dernière chance en raccommodant mes morceaux découpées avec le tissu restant, et en recoupant correctement mes pièces de jupe…priant pour un miracle.

Et ça a marché ! Les lignes de raccommodage étant cachées dans les plis et noyées dans le motif : j’ai eu chaud aux miches. 😀

Pour le patron, je ne suis pas partie loin en réutilisant mon mix Burda de l’année dernière :  toujours le top 122 du Burda de Juin 2011 et la jupe de la robe 132 du Burda de Mai 2012. Quelques changements tout de même : alors que sur l’Hibiscus Mix j’avais involontairement changé le sens des plis, hasard bienheureux car le résultat était plutôt joli, cette fois ci j’ai cousu les plis dans le sens indiqué par Burda.

Cela donne un volume différent, joli aussi mais je préfère ma première version. Autre changement : la robe devait être allaitement compatible, j’ai donc coupé le haut en deux et créé une parmenture avec boutonnières.

Rien de bien méchant, il suffit de rallonger ses deux demi-devants ainsi que sa parementure.

Par contre mon tissu étant assez épais, sorte de denim, j’aurai sans doute du couper ma parementure dans un tissu plus léger. Précipitation quand tu nous tiens !

Fermée sur le côté par une fermeture à glissière invisible, elle est très confortable a porter, le denim comportant un tout petit peu d’élasthanne.

Dernier changement aussi, j’ai enlevé les manches et fini les emmanchures avec du biais. J’ai découvert avec cette robe qu’il fallait considérablement agrandir les boutonnières avec des boutons recouverts : 5mm de plus pour que ça passe, on ne m’y reprendra plus la prochaine fois !

Verdict : je l’aime d’amour, évidemment. Pourtant, j’avais juré : plus aucune robe pour cet été, ça suffit, ton placard en déborde et le mari sature de toujours te voir coudre la même chose…mais céder à la tentation n’est il pas le meilleur moyen d’y résister ? (ne va pas me faire croire que tu ne regardais pas toi aussi l’ïle de la Tentation…. 😀 )

Une excellente semaine à tous, et promis chéri, plus de robe avant Septembre ! 🙂 ♥

Vous vous souvenez de ma bonne résolution prise l’année dernière ? Et bien je continue de m’y tenir, avec la petite nouveauté que je ne jette plus les bouts de tissu quand je ne peux vraiment plus rien en faire : je les donne à l’école de mes enfants. Elle les récupère avec plaisir pour les ateliers créatifs : je gagne en espace dans mes rangements, les maîtresses sont ravies…combo gagnant ! 😉 De mes derniers projets, j’avais gardé de quoi remplir un peu le dressing de Juliette pour cet été. On démarre avec les restes de la Clara Dress ?

Vous connaissez ma passion pour le bouquin Total Liberty pour les petits, dont je n’avais pas encore testé le petit haut à bretelles.

Ce qu’il m’en restait tombait pile poil pour ce projet. J’ai juste un peu raccourci en longueur les grands pans froncés et terminé par un ourlet roulotté pour qu’ils ne deviennent pas trop court.

C’est tout juste, parfait pour cet été. Il est taillé en 4 ans pour ma puce de 3 ans et demi.

Avec les petits noeuds qui vont bien sur les épaules.

Elle l’aime beaucoup, pensez-vous, des fleurs ROSES ! 😀 On continue avec les restes de ma robe Marie ?

Toujours avec le même livre, sauf que pour la première fois, j’ai été confrontée à quelques difficultés. J’ai choisi le haut bain de soleil, qui nécessite peu de tissu.

Déjà, coquille sur le livre, la hauteur des bretelles n’est pas indiquée. Pas bien grave ceci dit, ça se bidouille. Personnellement, je les ai coupées sur 5 cms.

J’ai du d’ailleurs les déplacer au moment du montage sur le devant, pour qu’elles soient davantage centrées. Autre souci avec la longueur de l’élastique dans le dos : selon le livre, il faut prendre une longueur de 50 cms. Sauf que le dos fait 48cms sur la plus grande taille. Rassurez-moi, un élastique ça sert bien à réduire une largeur non ??

Sur ma fille, je l’ai réduit à pratiquement 15cms, et c’est encore un petit peu lâche. Mais elle pourra ainsi en profiter l’été prochain, et j’en suis bien contente car je l’adore avec !

On termine avec les restes du défi MSS ?

Alors là, je me suis fait un petit plaisir en cousant un de mes derniers coups de coeur burdesques, la robe 139 du mois d’avril 2014.

Une robe très simple, avec de jolis petits détails comme Frau Bruda sait nous les offrir. Comme il me restait peu de tissu, je n’ai pas pu couper les ruchés avec des marges sur les bords extérieurs : un coup de roulotté à la surjeteuse et l’affaire était réglée.

J’ai utilisé du biais tout prêt pour les finitions de manches et d’encolure. Le dos est entièrement boutonné.

Bon, ok, des sapins sur une robe d’été, on a fait plus logique. J’ai fait avec les moyens du bords. 😀  Je n’ai pas cousu les points décoratifs à la machine : ils auraient été invisibles avec le motif. J’ai opté pour une stature de 98cms.

En tout cas, la puce l’aime beaucoup elle aussi. Elle sera parfaite pour les fortes chaleurs qui semblent revenir. (Alléluia.)

Sinon, je vous avais déjà dit que j’étais complètement folle de cette gamine ? Mon Dieu que je suis fière d’elle. ♥ Une excellente semaine à tous ! 😉

La robe Clara de Sew Liberated, ou mon doudou pendant ma dernière grossesse. Privée de couture, j’avais eu un vrai coup de coeur pour ce modèle. Un jour de tristesse absolue, bim, auto-cadeau dans ma boite aux lettres. Relisant inlassablement les explications, rêvassant au jour où je pourrai enfin la réaliser…

…n’imaginant pas une seconde que le résultat serait catastrophique. Un vrai four. Buste trop long, beaucoup trop de volume au niveau de la jupe. J’aurais pu la ranger au fond de mon armoire, j’aurais tout aussi pu la jeter, la viscose utilisée ne m’ayant pratiquement rien coûté. Mais quid du temps passé derrière ma machine ???

Oui, parce qu’ici et depuis la naissance de Paul, le temps volé derrière la MAC vaut de l’or. Mon bébé n’est pas de ceux qui dorment 12h par nuit. Ni de ceux que l’on peut poser, le sourire aux lèvres, dans son lit, pour une sieste de plusieurs heures. 15mns pour décompresser quand le mari rentre, 1h entre 22h et 23h quand Paul dort enfin, 45mns à la faveur d’une sieste dans l’écharpe, voilà mes micros rendez vous avec la couture. Alors, en respect pour mes cernes et mes cervicales, je devais en faire quelque chose de portable.

Buste raccourci de 5cms, panneaux de jupe devant et dos réduit de 8cms, et le résultat est bien plus flatteur. Je garde tout de même une belle ampleur sur la jupe.

Ce modèle contient de nombreux petits détails qui en font une robe pleine de charme. Le col d’abord…

…que j’ai choisi de faire blanc. (C’est pas comme si ça fait 3 fois que je ponds une robe fleurie avec un col blanc.) (Peut on parler de TOC couturesque ??? 😀 )

Une jolie patte de boutonnage, parfaite pour allaiter Paul. (oh tiens, comme c’est original, ENCORE des boutons de nacre… 😀 )

Et des manches gansées de biais et fermées par un noeud. Plus culcul la praline tu meurs. ♥ (par contre le métrage préconisé pour le biais me semble juste, je n’ai pas des gros bras et c’est limite, à rallonger si future version il y a).

La viscose provient du marché de la Plaine, ainsi que la popeline blanche et le biais. Sur le modèle de présentation, elle est portée avec une ceinture. Vous préférez avec ou sans ?

Par contre vous voyez c’est sur les photos que je me rends compte qu’elle est courte quand même. Heureusement je l’ai terminée avec un ourlet roulotté !

« Vas y, assis toi sur l’herbe, que ça change un peu de tes photos toujours debout avec la même tête ! »

Regardez moi cet air si inspiré, à base de « mais qu’est ce que je fous par terre le cul dans les herbes qui piquent… » 😀

Pour la taille, la créatrice propose de coudre un élastique en sandwich dans les marges de couture. Bon, n’étant pas fan de la méthode, j’ai préféré créer une coulisse en cousant mes marges sur le buste et y glisser mon élastique. Le résultat est tout confort.

Verdict : ravie d’avoir eu le courage de la reprendre, je m’y sens bien et surtout je m’y sens jolie, ce qui est important quand on est une jeune maman qui dort peu. 😉

Une excellente semaine à tous ! 😉