J’avoue, j’ai fait partie de ces gens qui pensaient que les maîtresses, c’étaient rien que des planquées. Ça va hein, elles sont en vacances toutes les 6 semaines, elles devraient pas être trop fatiguées. Puis gérer des gosses, oh, ça s’amuse bien tout seul sous un préau non ?

Et puis j’ai eu mes mômes.

J’ai vu une directrice se démener avec peu de moyens. J’ai entendu 27 gosses brailler en coeur dans une classe un jour de pluie. J’ai vu la fatigue de toute une équipe à quelques jours de Noel (j’arrive déjà pas à gérer les miens dans ces moments là, alors 25 ?!). Je les ai vu organiser une kermesse sous le cagnard, répété inlassablement le même spectacle de fin d’année. Et surtout, j’ai senti leur soutien pendant ma grossesse alitée…et ça…ça n’a pas de prix, croyez moi. ♥

Bref, c’est avec beaucoup, beaucoup d’émotion que je leur ai cousu ces petites pochettes, pour les remercier de tout ça, et bien plus encore.

Les yeux les plus avisés auront reconnu la fameuse pochette de Merci Giroflée : je comprends le succès de ce patron, tant le tuto en est limpide.

Version pêche…

…ou version menthe, quelle est votre préférée ?

Nul besoin de choisir, la doublure fera le reste ! 😉

Les 2 cotons ont été trouvés sur le marché de la Plaine, en compagne de la jolie Mia. J’ai choisi de fermer les pochettes par des pressions magnétiques, n’ayant pas trouvé d’attaches cartable dorées à la Plaine. Le passepoil doré quant a lui, a été acheté il y a longtemps au mercier du marché de Castellane.

Encore merci Sandra, Marielle, Cécile et Sylvie. ♥ Et courage à nos loulous pour la dernière ligne droite avant les grandes vacances ! 😉

Parce que c’est Aude de l’Atelier Clandestin qui a lancé la première ce hashtag sur Instagram. Parce que son défi de se réapproprier le bleu marine m’a plu. Qu’elle a raison de nous rappeler que « cette couleur est celle de tous, de toutes et qu’elle ne doit pas être réservée à une vague plus brune que bleue. » Je me suis lancée dans cette aventure.

Du tissu bleu marine, il m’en restait beaucoup après la layette de Paul. Quand j’ai voulu porter le top du MSS, je me suis rendue compte qu’il me manquait cruellement un short foncé. L’occasion était trop belle de tester le Châtaigne de Deer and Doe !

Bon, je vais être totalement franche avec vous : j’ai galéré. Mais vraiment. Rien à voir avec les explications d’Eleanore qui sont toujours aussi fluides. Disons que j’ai eu une bad week, couturistiquement parlant. (oui j’invente des mots. 😀 )

Voyez ces poches. Quand t’es contente de ton passepoil, que tu t’apprêtes à monter ton short et que tu te rends compte que tu les as monté du mauvais côté…EPIC FAIL.

Et cette pointe en V là. LA POINTE DE LA MORT. Une demi journée à coudre-découdre-coudre-découdre parce que le résultat n’était jamais assez parfait. Pour au final carrément déchirer ton morceau de ceinture…et être bonne pour tout recouper. RE-EPIC FAIL.

Mais bon, ça valait bien quelques crises de nerfs, parce que je suis dingue de ce short. Moins le mari par contre au moment de l’essayage.

« MAIS C’EST PAS UN PEU COURT ?! ». « Heu…je vais peut être oublier les talons alors. » 😀

Je comprends pourquoi le modèle a surtout été cousu en hiver. Il est peut être plus facile en porter avec des collants épais. Mais Eleanore a bien indiqué l’endroit sur le patron pour le rallonger. J’aurai pu le faire hein…mais c’est tellement drôle de faire enrager le mari. 😀

Taillé en 40, son confort est ultra validé après toute une soirée à faire la fofolle à la Fête de la Musique. Il me sera bien utile pour survivre aux grandes vacances qui approchent.

Fermeture invisible sur le côté…

…et du lib bien évidemment sur les rabats de poche.

« Tu peux photographier la couture invisible du revers ? » « Mais si c’est invisible, comment veux tu que je la prenne ??? » « C’est pas faux ». 😀

Avec une puce en guest…

Bref, encore une fois, un très beau patron Deer and Doe. Et il y aura une version hiver avec un beau lainage, c’est sûr. 😉 Une excellente semaine à toutes. 😉

Ma robe devait être rétro ou elle ne serait pas. Quand j’ai appris que Patrons de Couture faisait -50% sur les Butterick, j’en ai profité pour m’offrir certains patrons dont je rêvais depuis longtemps. A la base, j’avais opté pour une robe chemise, qui me permettrait d’allaiter facilement mon moineau. Je recopie le patron, je m’apprête à couper le tissu quand patatras, je me rends compte que le boutonnage n’est que décoration. A 6 jours du mariage, pas le temps de modifier ni de faire une toile. J’ai vu ça comme un signe du destin : je mourrais d’envie de réaliser la 5748, il me restait juste assez de tissu, les bretelles devraient facilement se baisser pour allaiter Paul…alors let’s go !

Non mais regardez moi cette jupe cercle. L’impression d’avoir l’âge de ma fille à chaque pas…

Mais la jupe n’est pas ce que je préfère dans ce patron…regardez moi ce dos ! ♥ ♥ ♥

Le corsage est ajusté par des pinces et fermé par une fermeture éclair invisible. Coupée en 10, j’aurai pu opter pour du 12 car le corsage m’est tout de même très ajusté. Si prochaine version il y a, je réduirai un chouia la longueur des bretelles et la hauteur du buste.

Je n’ai doublé que le corsage, alors que le patron préconisait aussi la jupe. J’ai utilisé du satin beige de chez Mr. Albert, et tout cousu à la main sur l’envers.

Ce patron m’aura enseigné la technique de l’ourlet étroit, merci Butterick !

Au moment de poser le noeud, rébellion du mari qui la préférerait avec une ceinture. Compromis trouvé avec le noeud cousu sur une broche : ainsi, je pourrai aussi la porter ceinturée et sans petite fleur ! (ce qu’on ferait pas pour leur faire plaisir je vous jure… 😀 )

(Les talons dans la terre…la dure vie de bloggeuse… 😀 ) Comme vous pouvez le voir sur ce cliché, je la porte sans jupon : mon tissu étant assez épais, l’amplitude de la jupe était suffisante.

Bref, Camille m’avait fait rêver avec sa version Atomic, dorénavant j’ai moi aussi ma robe so fifties. 😉 Pour compléter l’ensemble familial, j’ai cousu un noeud papillon pour le mari. Et voici donc la Betsy Family au grand complet !

Encore toutes nos félicitations aux heureux mariés, on vous souhaite tout le bonheur du monde ! ♥ Et une excellente semaine à tous. 😉

La Tinny Dress, je l’ai découverte cet hiver chez Charlot : énorme coup de coeur pour ce style un peu rétro, mais surtout, pour toutes les variantes qu’offre le patron. Une robe, mais 4 types de col différents, 3 styles de jupe, et 2 finitions de manche. Autant vous dire que pour 8$, vous êtes largement gagnantes.

Je l’aimais avant de la réaliser, mais je l’ai encore plus adoré sous le pied de biche. Cette robe est un vrai BONHEUR à coudre. Toutes les pièces s’emboîtent nickel, les marges de couture sont incluses. Le patron est accompagné d’un pas à pas illustré de photos, et honnêtement, même si votre niveau en anglais est léger, vous pourrez vous en sortir sans problème.

Non seulement elle est facile ET rapide à coudre, mais en plus, la créatrice distille quelques astuces, comme celle de la pièce de patron illustrée pour se faciliter l’ourlet sur la jupe cercle. Et ça, croyez moi, pour une nana qui posait toujours du biais sur ce genre de jupe pour se faciliter la vie, c’est une vraie économie !

J’ai donc choisi la variante avec le col Claudine…

…et les manches tulipes.

La robe est fermée à l’arrière avec une fermeture éclair invisible. La créatrice explique avec détails cette étape : le patron idéal si une débutante veut s’essayer à cette technique !

Et une jupe cercle, é-vi-dem-ment.

Taillée en 3 ans pour ma puce de 3 ans et demi, elle est un peu large au niveau du buste, mais ma fille a un tout petit gabarit. Je ne l’ai pas reprise, officiellement pour lui laisser de l’aisance et qu’elle en profite plus longtemps. (Officieusement parce que j’avais la flemme. 😀 )

Je connais une puce qui va avoir sa Tinny annuelle jusqu’à ses 6 ans. ♥ Une excellente semaine à tous !