Un peu de layette par ici cette semaine…on démarre avec une mini-robe ? ♥

Je voulais gâter une petite puce qui vient de nous rejoindre, et comme d’habitude, c’est vers les Intemporels pour Bébé que je me suis tournée, avec la fameuse robe trapèze. C’est un modèle ultra basique où l’on peut vraiment faire bosser sa créativité.

Pour l’extérieur j’ai choisi un beau lainage gris-taupe (Mr. Albert), que j’ai associé à du liberty Thorpe rose pour la parementure et les boutons recouverts.

Pour les finitions, j’ai ré-utilisé le joli point « feuilles » de ma Sureau sur l’ourlet, que j’ai associé à un appliqué.

Taillée en 6 mois, aucune modification, c’est un patron indétrônable, que je ne me lasse jamais d’utiliser. On continue avec les chutes de ma Sureau ?

Du pilou chocolat, il était évident qu’il serait destiné à Paul. Gigette m’ayant gentiment offert le patron Chantilly et Charleroy de chez « C’est Dimanche », l’occasion était trop belle de tester le petit top…pensez vous, il est proposé avec une variation de cols ! 😀

C’est Clem qui m’a dégoté le coupon à carreaux lors d’un troc de tissus entre copines du MSS. Et elle a eu du flair, car les 2 tissus se marient à merveille.

Selon le patron, le top est fermé à l’arrière par des pressions : j’ai préféré les remplacer par des boutons, je trouve cela plus joli.

Waouh, un col et des boutons de nacre, t’as réussi à mixer tes 2 tocs couturesques en un seul projet, well done le papillon ! 😉

C’est la première fois que je cousais un patron « C’est Dimanche », et je peux donc rejoindre les copines dans l’engouement général : c’est très agréable. Le petit plus qui m’a plu : les marges de couture sont incluses et font pile la largeur d’un pied de biche.

Le patron propose toute une multitude de variations : avec ou sans col, 3 types de col, avec ou sans revers de manches, passepoilés ou non…bref, vous avez de quoi vous amuser et ne jamais sortir 2 fois le même ouvrage. Les explications sont très claires et illustrées de schémas. Attention toutefois à la taille : ici j’ai coupé en 9 mois, ce qui correspond selon le tableau des mensurations à du 74, alors qu’en général c’est le 12 mois qui fait 74 (dans le commerce le 9 mois correspond à 71cms.)

Pour accompagner le top, j’ai eu la place de couper un petit pantalon. J’ai choisi le modèle H du Fait Main de Mars 2013.

Rien de transcendant ici, un simple pantalon à taille élastiquée…

…avec des bracelets d’ourlet aux chevilles.

Alors, à l’essayage ça donne quoi ?

Ça donne un résultat un petit peu grand, mais qui sera parfait dans les semaines à venir. Pour la photo nous lui avons passé le top et le pantalon ensemble, mais je pense qu’en pratique il les portera séparément : le top avec un jean, et le pantalon avec un body uni, l’ensemble faisant peut être un petit peu trop pyjama.

Ma crapule. ♥ Une excellente semaine à toutes. 😉

Parfois on garde des tissus sans vraiment savoir quoi en faire, espérant l’illumination un jour. Parfois on aime tellement un patron que l’on ne trouve aucun tissu à sa hauteur, attendant là aussi le coup de foudre. Et parfois…l’évidence a lieu. Ce fut le cas pour ma Sureau.

(Pardon mais j’ai été obligée de mettre cette photo suite à cet article là 😀 Aucun Airbus ne passe au dessus de ma tête par contre. 😀 )

Nous étions donc chez Mr. Albert ce jour là, avec Gigette, Aude et Clem. Je fouille dans son bordel sans nom quand mes doigts effleurent ce coton. Hyper fluide et très doux, on dirait presque du lainage. « C’est un coton pilou celui là, il est très sympa ! ». Pilou…douceur…chocolat…automne…robe doudou…SUREAU ! 2 ans après tout le monde, j’allais enfin avoir ma version : mouton peut être, mais toujours un peu vintage ! 😀

Que vous dire de plus qu’il n’a pas été dit sur Sureau ? C’est un patron qui ne disparaît jamais vraiment de la blogosphère : il s’adapte à chaque saison, puisqu’on peut facilement réduire voire supprimer les manches. Et après 4 ans et demi de couture, c’est sans doute le patron le plus confortable qui m’ait été donné de réaliser.

Mais attention, confortable sans renier sa féminité ! Le décolleté est parfait, et les fronces sur la patte de boutonnage sont peut être le détail que je préfère.

Aucune difficulté dans sa réalisation : c’est un modèle très simple et parfait pour une débutante. Un peu de minutie pour une répartition égale des fronces des 2 côtés de la patte de boutonnage, et ne pas trop tirer sur la parementure d’encolure devant au moment de la couture : comme elle est taillée dans le biais elle a tendance à se déformer. Je le saurai pour la prochaine.

Fermée sur le côté par une fermeture à glissière, que j’ai choisi invisible. La robe est coupée en 38.

Pour les finitions je me suis laissée inspirer par l’automne : les ourlets des manches et du bas de la jupe ont été réalisés avec un joli point sur ma machine (Pfaff 2028), et j’ai choisi des boutons coco chez Ma Petite Mercerie.

Un gilet, des collants opaques et mes derbies : ça sent le nouvel uniforme automnal ! 😉 Une excellente semaine à toutes ! ♥

A chaque nouveau projet, c’est devenu une habitude : je pose sur mon tissu les pièces de mon patron, et puis je jauge l’espace qui me reste. Plutôt du bébé, plutôt de l’enfant ? J’ai de quoi couper un empiècement devant là, des carrés à froncer là…et hop, des mancherons ici, roule ma poule, ça rentre ! En fait, à chaque ouvrage c’est devenu un défi : sortir quelque chose de sympa et surtout, se débarrasser du moins de tissu possible. 😉

Et ça n’a pas loupé avec les restes du défi MSS : j’ai pu couper pour la puce la tunique 603 du Hors Série Burda Enfants 35H de 2011.

Manque de place et respect du motif oblige, j’ai du ratiboiser les manches longues. Et contre toute attente, je la trouve encore plus jolie ainsi !

C’est un petit top très facile à réaliser : empiècement devant avec fronces…

…et encolure avec parementure.

Le dos est entièrement boutonné…

...avec des boutons de mon stock. Je l’ai coupé en 98cms.

Vous remarquerez sur les photos portées que le top est tout froissé et qui plus est, tâché de chocolat.

Comme la bouille de ma puce d’ailleurs. 😀 Nous avons pris les photos après une journée à Collobrières pour la fête de la Châtaigne. J’ai été tentée de repousser la séance photo vu l’état de la tunique et puis…

…quelque part, la vraie vie, c’est ça. Une petite fille la bouille plein de chocolat, qui joue dans les vignes et se bidonne dans sa nouvelle blouse. ♥ Les photos propres, figées, lisses ne sont peut être pas celles que je préfère. Et vous ?

Une excellente semaine à toutes et de bonnes vacances aux loulous ! 😉