Nettie, ou l’un des nouveaux basiques de ma garde robe.

J’ai tant porté la version hivernale, qu’une version plus légère s’est imposée dès l’arrivée du printemps. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu.

J’avais d’abord réalisé une version dans un tissu assez étrange, trouvé chez Mondial Tissus : un jersey crème, avec un effet dentelle. Très joli au demeurant mais ne comportant pas la moindre élasticité. Pourtant Heather explique bien, au début des explications du patron, qu’il faut impérativement un tissu extensible. Comme d’habitude, j’ai fait ma tête de mule…terminant avec un body dans lequel j’étais incapable de rentrer.

Mais je tenais absolument à mon body en dentelle. Et grâce à Capucine qui a publié ses jolies trouvailles de dentelle chez Mondial Tissus, j’ai enfin pu assouvir mon caprice couturesque !

En fait, j’ai simplement coupé mes pièces dans un jersey crème (la Plaine) sur lequel j’ai bâti de la dentelle, comportant la même élasticité que le jersey. Et j’ai travaillé les pièces ensemble.

Cette fois-ci, j’ai coupé en taille 10, et le fit est bon. Le jersey et la dentelle étant très extensible (45%), le body est plus que confortable.

J’ai aussi retravaillé les épaules en les élargissant selon la méthode illustrée dans l’Encyclopédie de couture. Je ne suis pas certaine de pouvoir vous photographier la page en question, mais pour résumer, il faut :

* tracer une ligne perpendiculaire à celle des épaules
* en tracer une autre depuis le milieu de l’emmanchure
* couper cette ligne depuis l’épaule jusqu’à quelques millimètres avant l’emmanchure
* et élargir la ligne d’épaule du nombre de cms désirés. Ici j’ai élargi de 2cms.

Comme vous pouvez le voir sur la photo ci dessus, on gagne en aisance et c’est bien plus confortable.

Toujours les petites pressions à l’entrejambe…

…et l’encolure surpiquée à l’aiguille double.

(Voyez là c’est le mari qui se moque de moi et m’appelle la Nadal de la couturière, parce que je suis toujours pleine de tocs quand je pose, comme me recoiffer toutes les 10 secondes. Notez qu’à chaque Roland Garros, la maison se transforme en front de guerre, le mari détestant allègrement Rafa alors que j’en suis une admiratrice éternelle. 😀 )

BREF, sans grande surprise, ce body confirme mon coup de coeur pour ce patron. Et j’ai déjà le tissu pour une prochaine version automnale ! 😀

Une bonne fin de mercredi à toutes ! ♥

Il y a quelques jours, une amie photographe nous a offert un magnifique cadeau : une séance familiale. Pour l’occasion, j’ai eu envie de tous nous assortir en blanc : jean et tee-shirt pour les garçons, robe pour les filles. Evidemment, je n’ai pas réfléchi longtemps au choix de mon patron. ♥

Si à première vue, cette robe n’aurait pas du m’apprendre grand chose, étant tout de même ma 4ème version de Moneta, ce ne fut pas du tout le cas. J’avais trouvé ce jersey sur le marché de la Plaine, sans vraiment calculer son taux d’élasticité. Et ce fut une belle erreur.

Sa teinte de blanc me convenait, son grammage aussi, mais le travailler fut une horreur. Comme il est fort élastique, le poids de la jupe descendait grandement la taille : j’ai du la raccourcir de près de 3cms. Idem pour la bande d’encolure que j’ai du faire plus courte.

Mais le jeu en valu la chandelle, car elle est ultra confortable. (même si avec les enfants elle est tâchée en moins de 2h. 😀 )

Pour Juliette, j’ai mixé 2 patrons Burda : le corsage et la jupe de la robe 142 de Décembre 2013, avec l’encolure de la robe 146 d’Octobre 2011.

Merci la baie vitrée pour la superposition des 2 patrons. 😉

Et avec ce jersey-ci, trouvé en vide-grenier, l’erreur fut la même : fort taux d’élasticité, donc belle prise de tête et longues sessions en duo avec le découd vite. 😀

J’ai même été obligée de roulotter l’ourlet, c’est vous dire.

J’ai réalisé l’encolure à l’identique de ma Moneta : « stretch and feel » et aiguille double, ça marche à tous les coups !

Verdict : ces robes ont été un bel exercice sur la couture du jersey. Si le sujet vous intéresse, cet article de Deer and Doe est d’ailleurs fort utile. Quoi qu’il en soit, Juliette et moi avons toutes deux gagné une nouvelle robe dans notre dressing, et on les adore !

Et encore merci Catherine Morana pour ce superbe cadeau. ♥ Une belle semaine à tous !

Ah j’avais prévenu hein. Après les deux Moneta aux couleurs hivernales, la récidive printanière était obligatoire ! 🙂

Que voulez-vous, cela fait 6 mois que je vis littéralement dans les deux précédentes. Avec l’arrivée du soleil, j’ai eu envie d’une version fleurie, avec des couleurs gaies et vives. Et quand je suis tombée sur ce jersey coton au marché de la Plaine, ce fut le coup de foudre !

Pour la première fois j’ai voulu suivre les explications du livret en réalisant un simple ourlet pour l’encolure : définitivement chez moi, le résultat gondole et n’est pas très harmonieux. Je préfère appliquer la méthode du « stretch & feel » : couper une longueur de jersey de 75% (par rapport à votre encolure), la diviser en 4, faire de même sur l’encolure. Puis bâtir la bande sur l’encolure à grands points à la MAC, et enfin surjeter.

Je surpique à l’aiguille double mais ce n’est pas obligatoire.

J’ai aussi voulu essayer les fronces à l’élastique transparent : catastrophe là aussi, il s’est déformé et n’a pas suffisamment froncé les pans de jupe. Définitivement (et de mon avis personnel), rien ne vaut un bon élastique bien solide.

Toujours en taille S, j’ai simplement remonté la taille d’1cm, et raccourci l’ourlet de 5cms.

Verdict : j’imagine que s’il ne devait rester qu’un seul patron, ce serait celui là. C’est la robe parfaite, celle qui sublime, dans laquelle on se sent belle et surtout, hyper à l’aise !

Quand je vous dis qu’on peut tout faire en Moneta ! ♥

Une belle semaine à toutes !!! ♥

Il y a des patrons que l’on coud dans la douleur, et dont on sait qu’il n’y aura pas de récidive. Et il y a des patrons que l’on adore réaliser : ils peuvent être rapides, comporter 38 étapes, nécessiter de la patience ou juste 30 petites minutes…qu’importe. On aime les coudre, on sait que le résultat sera là et on ne s’en lasse jamais. Mini-Perle en fait définitivement parti. ♥

(Ma fille fait sembler de regarder des avions dans le ciel…c’est donc officiel : elle finira blogueuse. 😀 )

BREF, quand Juliette m’a demandé quelque chose avec le tissu Agnès B, je n’ai pas réfléchi plus de 3 secondes : ce sera évidemment une nouvelle Mini-Perle. Comme elle porte la première un jour sur deux, la récidive était obligatoire. 😉

Toujours la version avec les plis et les poches. Pour la doublure, j’ai utilisé ma viscose fushia.

J’ai aussi utilisé la viscose pour réaliser les passepoils, en les thermocollant pour qu’ils aient davantage de tenue.

Toujours la taille 4 ans, en ajoutant 5cms pour l’ourlet inférieur (ourlet rentré de 3cms).

Verdict : Juliette l’adore, moi aussi, et une troisième version est déjà découpée sur mon bureau. J’ai envie de vous dire : MASTERPIECE !!! ♥♥♥

Un excellent week-end à tous !!! 😉

Ce tissu totalement improbable, je l’ai trouvé dans une vente Agnès B en compagnie de Clm. Au départ, il était destiné à une Belladone. Et c’est en cousant justement cette dernière, que l’illumination eut lieu : non, petit bijou sirupeux, tu ne finiras pas en robe…mais en veste de printemps!

Pour contrebalancer le motif très cul-cul du tissu, il fallait un modèle simple et sobre, limite masculin : en ce sens, Michelle, la veste emblématique de République du Chiffon, était la candidate idéale.

Michelle est une veste de mi-saison, entièrement doublée. Grâce au sew-along de Géraldine, elle fut un réel bonheur à coudre. C’est le patron idéal si vous êtes débutante et que vous souhaitez vous lancer un défi : la réussite sera au rendez-vous.

Pour la doublure, j’ai choisi une viscose fushia.

Seul petit bémol au patron, les épaules sont (très) tombantes. J’aurai du suivre le tuto de Sandra pour modifier la chose, mais je ne m’en suis rendue compte qu’après avoir assemblé tout l’extérieur de la veste. (et la flemme de tout reprendre 😀 )

Hop les manches doublées…

…et le petit crochet que j’ai ajouté, si je souhaite la fermer. Je n’ai pas posé les grandes poches latérales : j’ai préféré garder un peu de place sur mon coupon pour gâter ma puce (qui a elle aussi flashé sur le motif.) (Apparemment les goûts chelou en terme de tissu sont héréditaires 😀 )

Verdict : coudre cette veste fut un vrai plaisir, et la porter l’est encore davantage. La ligne de la veste était à mille lieux de mes goûts et de mon univers, mais j’ai réussi à la faire mienne en jouant sur un tissu qui me ressemble, et je crois que le résultat est plutôt réussi. ♥ Une belle semaine à toutes ! ♥