Ah j’en ai des robes. Mais depuis toujours, il a un modèle qui faisait cruellement défaut à ma garde robe. Un modèle dont je rêvais depuis une éternité. Un projet qui a toujours figuré dans ma to-do list, mais sans cesse rattrapé par d’autres envies, plus impétueuses. Et puis un jour, vous pouvez porter un de vos rêves. Et ça, ça n’a pas de prix. ❤
Au tout départ, il y a eu un coup de foudre pour la robe salopette de La Thai qui Riz : il m’en fallait une moi aussi, mais j’imaginais une version plus automnale. A la sortie de la salopette Turia de Pauline Alice, j’ai pensé à la hacker en robe…jusqu’à me cogner le nez sur Coco et comprendre qu’un modèle de ce type en forme trapèze ne flatterait pas ma morphologie. Mon rêve de robe salopette a donc doucement plongé dans l’oubli…jusqu’à la sortie de Rydell.
Ah Rydell. Pour tout vous avouer j’ai d’abord craqué sur son nom. Secrètement j’espérais que la créatrice l’avait choisi en référence à un de mes films préférés, Grease…et quand j’en ai eu confirmation, la messe était dite : nous étions fait pour nous entendre. Sa ligne fit’n flare adaptée à ma morphologie et les superbes versions de ma copine Manue ont achevé de me convaincre : il était temps de couper ce velours camel, acheté il y a des lustres chez Mr. Albert, au moment de la sortie de Turia.
Pendant des années, j’ai entendu que le velours était une vraie plaie à coudre. Et je peux donc vous le confirmer : c’est vraiment pénible. La matière glisse mal sous le pied de biche, ne supporte pas d’être décousue et il est très ardu d’obtenir des surpiqûres propres. Le mien étant en plus stretch : autant vous dire que j’ai souffert. Ce n’est sans doute pas la pièce la mieux finie de ma garde robe mais je m’en contenterai.
Concernant le patron, je voulais vraiment que la robe soit cintrée sur ma taille naturelle : j’ai donc opté pour la taille M, et raccourci la bavette ainsi que la ceinture, respectivement de 1,5cm chacune. Je monte le tout, fente de boutonnage incluse, et patatras : elle est bien trop large à la taille.
Je songe à élastiquer la ceinture dos, mais j’ai peur du rendu avec un tissu aussi épais. Un peu dépitée, j’amène la robe à mon cours de modélisme, espérant que ma prof soit de bons conseils sur ce coup là. Et comme c’est une vraie magicienne, elle va m’apporter la solution idéale !
En fait le souci se situait au niveau de mon dos, à cause de ma cambrure prononcée. Elle m’a suggéré de démonter la ceinture dos, de la réduire et d’ajouter 2 pinces sur la jupe dos. En tout et pour tout, j’ai réduit l’ampleur de 6cms.
Et là on est bon ! La robe est cintrée comme il faut sur ma taille naturelle, et ça ne baille pas dans le dos.
La jupe est donc demi cercle dans le dos, et comporte des plis creux sur le devant.
Vous avez des poches sur les côtés, et elle est fermée par une patte de boutonnage.
C’est le seul point réellement technique de Rydell : mais la créatrice a publié un pas à pas très clair sur le sujet.
La bavette est doublée, et terminée par des boucles de salopette.
« Elle a sérieusement doublé sa robe salopette avec des petits coeurs ??? »
Je suis une folle moi, j’ai peur de rien les gars ! 😀
BREF, attention si vous réalisez Rydell, la jupe est assez courte. Ici je l’ai rallongé de 7cms et ourlé sur 2.
J’ai aussi légèrement décalé les boutons sur la ceinture dos, pour qu’ils se calent avec mes pinces.
Verdict : si l’on met de côté le manque de souplesse de mon velours, qui plombe un peu ma silhouette, je suis tout de même ravie de cette pièce. Je rêvais depuis tellement longtemps de posséder une robe salopette, c’est chose faite ! Le confort est tip top, et je me sens vraiment bien dedans. Si tu me lis, encore merci Chantal pour ton aide !