Si je me mets de plus en plus la pression sur mes propres cousettes (et en vrai cela devient problématique), les « A Bas Les Chutes » me sont une véritable récréation : je peux m’amuser, tenter des choses, prendre des risques car justement, risque il n’y a pas : je manipule des chutes qui ne valent pas grand chose. Qui plus est, si le résultat n’est pas parfait, ça n’est point bien grave : les enfants grandissant vite, les vêtements ne sont pas portés longtemps. Et autant vous dire que sur cette session-ci, je me suis bien amusée. 😀
Vous reconnaissez ici les chutes de la robe Carrie : il ne me restait pas grand chose, mais juste assez pour y tailler un petit haut pour la puce.
Pour se faire, j’ai ressorti mon patron Burda ultime, mon couteau suisse préféré, celui que j’ai du coudre 4 ou 5 fois déjà : la robe 144 du Burda de Mai 2014.
Le grand avantage de ce patron est qu’il est ultra facile, et comporte peu de pièces : l’allié idéal pour écumer les chutes. Ici il est donc raccourci pour être transformé en top, et comme j’étais en plein délire sur le modélisme des manches, je me suis amusée à les élargir, un petit peu comme sur la robe Carrie.
Chutes oblige, elles sont plus courtes que les miennes, mais je trouve le résultat tout aussi joli. Le dos est toujours terminé par une fente sous parementure, fermée par une bride brodée et un bouton recouvert.
(Pardon pour le nombre de photos, je suis incapable de choisir mes préférées tant je trouve ma fille merveilleuse, alors je vous les mets toutes. 😀 )
Taille 116 ici, et comme d’habitude, le patron tombe impeccablement.
Verdict : depuis que j’ai dit à Juliette que ce type de manches se nommaient des manches « papillon », elle bat des bras de manière frénétique et a déjà montré sa trouvaille à toutes ses copines. Je crois que ce top lui plait beaucoup. 😀 On passe aux chutes de la robe Lio ?
Ce tissu. ❤ Ce tissu je vous jure, je l’ai tant aimé qu’il me semblait inconcevable de ne pas en coudre quelque chose pour la puce. SAUF qu’il ne me restait quasi rien. J’étais prête à lâcher l’affaire quand je me suis souvenue du grand avantage des découpes princesse : ça ne bouffe quasi rien sur un plan de coupe. Et si je partais du corsage de la robe de baptème pour bidouiller un truc ?
Parce que oui, cette robe (135 du Burda de Septembre 2015) était proposée sans ET avec manches ! J’ai donc tout simplement repris le patron du corsage, remonté l’encolure, et ajouté les manches.
A la base celles ci étaient patronnées en forme « ballon ». J’ai gardé les fronces sur la tête de manches, mais enlevé celles au niveau de l’ourlet, pour que le top lui soit plus confortable. A la base aussi, le corsage de la robe est terminé par une fermeture à glissière : j’ai remplacé la chose par une fente sous parementure.
Et pour rallonger visuellement le top, j’ai dégainé la bande froncée.
Ourlet roulotté à la surjeteuse obligatoire tant le top est ultra juste : il ne dépassera pas l’été, mais porté avec un petit short il sera parfait.
Verdict : c’est une affaire qui roule mon Capitaine ! Et le rouge lui va divinement. ❤ (j’assume totalement le côté dithyrambique de la mère folle de sa progéniture. J’en profite tant qu’ils ne me volent pas dans les plumes. 😀 )