A Bas les Chutes ! #44

Si je me mets de plus en plus la pression sur mes propres cousettes (et en vrai cela devient problématique), les « A Bas Les Chutes » me sont une véritable récréation : je peux m’amuser, tenter des choses, prendre des risques car justement, risque il n’y a pas : je manipule des chutes qui ne valent pas grand chose. Qui plus est, si le résultat n’est pas parfait, ça n’est point bien grave : les enfants grandissant vite, les vêtements ne sont pas portés longtemps. Et autant vous dire que sur cette session-ci, je me suis bien amusée. 😀

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Vous reconnaissez ici les chutes de la robe Carrie : il ne me restait pas grand chose, mais juste assez pour y tailler un petit haut pour la puce.

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Pour se faire, j’ai ressorti mon patron Burda ultime, mon couteau suisse préféré, celui que j’ai du coudre 4 ou 5 fois déjà : la robe 144 du Burda de Mai 2014.


Le grand avantage de ce patron est qu’il est ultra facile, et comporte peu de pièces : l’allié idéal pour écumer les chutes. Ici il est donc raccourci pour être transformé en top, et comme j’étais en plein délire sur le modélisme des manches, je me suis amusée à les élargir, un petit peu comme sur la robe Carrie.

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Chutes oblige, elles sont plus courtes que les miennes, mais je trouve le résultat tout aussi joli. Le dos est toujours terminé par une fente sous parementure, fermée par une bride brodée et un bouton recouvert.

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(Pardon pour le nombre de photos, je suis incapable de choisir mes préférées tant je trouve ma fille merveilleuse, alors je vous les mets toutes. 😀 )

Taille 116 ici, et comme d’habitude, le patron tombe impeccablement.

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Verdict : depuis que j’ai dit à Juliette que ce type de manches se nommaient des manches « papillon », elle bat des bras de manière frénétique et a déjà montré sa trouvaille à toutes ses copines. Je crois que ce top lui plait beaucoup. 😀 On passe aux chutes de la robe Lio ?

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Ce tissu. ❤ Ce tissu je vous jure, je l’ai tant aimé qu’il me semblait inconcevable de ne pas en coudre quelque chose pour la puce. SAUF qu’il ne me restait quasi rien. J’étais prête à lâcher l’affaire quand je me suis souvenue du grand avantage des découpes princesse : ça ne bouffe quasi rien sur un plan de coupe. Et si je partais du corsage de la robe de baptème pour bidouiller un truc ?

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Parce que oui, cette robe (135 du Burda de Septembre 2015) était proposée sans ET avec manches ! J’ai donc tout simplement repris le patron du corsage, remonté l’encolure, et ajouté les manches.

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A la base celles ci étaient patronnées en forme « ballon ». J’ai gardé les fronces sur la tête de manches, mais enlevé celles au niveau de l’ourlet, pour que le top lui soit plus confortable. A la base aussi, le corsage de la robe est terminé par une fermeture à glissière : j’ai remplacé la chose par une fente sous parementure.

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Et pour rallonger visuellement le top, j’ai dégainé la bande froncée.

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Ourlet roulotté à la surjeteuse obligatoire tant le top est ultra juste : il ne dépassera pas l’été, mais porté avec un petit short il sera parfait.

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Verdict : c’est une affaire qui roule mon Capitaine ! Et le rouge lui va divinement. ❤ (j’assume totalement le côté dithyrambique de la mère folle de sa progéniture. J’en profite tant qu’ils ne me volent pas dans les plumes. 😀 )

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Je vous souhaite un doux week-end, prenez soin de vous. ❤

La robe Lio

Le modélisme est une pratique merveilleuse, mais le modélisme a un terrible défaut : quand le tissu est coupé, on ne peut plus revenir en arrière. En couture vous pourrez toujours sortir le découd vite, reprendre une fermeture mal posée, des fronces mal réparties, un embu mal résorbé. Mais la pièce dessinée et ensuite découpée a un caractère irréversible : si votre patron est mauvais, il faudra s’en contenter. Et déployer des trésors d’imagination pour retomber sur ses pieds.

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Ce tissu, déniché au marché de la Plaine il y a quelques semaines, fut un vrai coup de coeur : une fibranne de viscose, très douce, très fluide, dont le rouge éclatant m’avait tapé dans l’oeil. Je voulais à tout prix en faire une robe, sans être capable de me décider sur un modèle. Et c’est un peu sur un coup de tête, en coupant le dernier fil de la robe Carrie, que je me suis décidée à partir sur la même ligne.

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Mais cette fois-ci, j’avais envie de mancherons froncées. Je reprends donc ma tête de manche originelle, celle de la robe Papillon, procède à l’évasement expliqué sur mon bouquin Esmod, et dessine une ligne d’ourlet assez creusée. Comme je souhaitais que les fronces soient davantage placées sur mes épaules, je creuse mon emmanchure au niveau de la tête de manche, monte le tout…et m’aperçois que le résultat est catastrophique.


J’ai totalement zappé de vous faire une photo, mais je vous assure, le résultat était moche au possible. La ligne d’ourlet était trop creusée, les manches pas assez évasées, on aurait dit des manches ballons trop courtes. AF-FREUX. Et c’est en retournant mon patron de manche dans tous les sens, que soudain, le plan B m’apparut : et si tu la prenais à l’envers cette manche ? Si tu cousais ta ligne d’ourlet sur ton emmanchure ?

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Tu garderais l’évasement, tes manches ne seraient plus froncées mais volantées, certes il n’y aurait rien d’académique dans ta démarche, m’enfin, si ça fonctionne et que tu réussis à sauver ton ouvrage, pourquoi ne pas tenter ?

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Et ça a marché ! Enfin…juste pour les manches. Parce que quelque chose me gênait sur le corsage. Vous pouvez voir la photo ci dessus, alors que toute la robe avait été montée : il y avait un excès de tissu sous les emmanchures. Et c’est en essayant ma robe, et en pinçant le corsage que j’ai compris où était le souci : il manquait des pinces poitrine ! J’en ai aussi profité pour réduire d’1cm les coutures côtés juste sous les emmanchures.

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Et là on est bon ! Enfin, presque. Il me reste un petit bémol, sur lequel j’ai pu mettre des mots après avoir vu ces photos. J’ai un buste assez court si on le compare au reste de mon corps. Et ici, comme mon corsage est amputé de la ceinture élastiquée, et que j’ai creusé volontairement un profond décolleté en coeur, mon buste semble encore plus court. Pour la prochaine version (qui sera sans manche celle ci), je vais tenter de réduire la hauteur de la ceinture, et peut être moins creuser le décolleté, afin de visuellement rallonger mon corsage. Nous verrons bien si cela fonctionne !

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Si j’insiste tant à travailler ce modèle, c’est avant tout parce qu’il est très agréable à porter. Cousue dans un tissu doux et souple comme cette fibranne, la robe est vraiment confortable. La jupe a une belle ampleur tout en restant flatteuse : et c’est sans doute le point que je lui préfère !

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Et comme le corsage est doublé, l’intérieur est aussi joli que l’extérieur.

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Verdict : si en coupant le dernier fil j’étais vraiment dépitée que le résultat ne soit pas à la hauteur de mes espérances, j’ai relativisé mon ressenti après avoir porté la robe toute une journée. Je m’y suis sentie jolie et à l’aise, et c’est ce sentiment là que je veux lui associer. Souvent je suis trop exigeante envers moi même, et j’essaie de garder en tête que je ne patronne pas depuis très longtemps. Cette robe n’est pas parfaite, mais elle n’est qu’une étape dans mon apprentissage. Et la prochaine me prouvera qu’encore une fois, je n’ai pas perdu mais appris ! 😉

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Et pourquoi la robe Lio ?? Tout simplement parce qu’au moment où je traçais mon patron, il me fallait baptiser la robe pour annoter mes pièces. Je n’avais pas la moindre idée d’un nom quand au même moment, ma bibliothèque musicale, lancée en mode aléatoire, a lancé « Amoureux Solitaires » de Lio, issu de son tout premier album. Album que j’ai du écouter mille fois enfant, et qui est un peu ma madeleine de Proust à moi. Adjugé vendu, elle sera donc la robe Lio !

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Je vous souhaite à tous une belle semaine, et prenez soin de vous !

Ma Pom-pom Girl, Carnaval 2017

Comme promis, me voici de retour avec le costume de la puce !

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C’est le soir même du carnaval de 2016 qu’elle m’avait annoncé, de manière solennelle, que l’année prochaine elle serait déguisée en pom-pom girl. J’avais pouffé, connaissant le caractère tergiversatif de ma fille, et pariant qu’elle changerait 40 fois d’avis au cours de l’année. Mais que nenni ! Son idée fut bien arrêtée, et elle n’en a pas varié.

Nous avons donc pris le temps ensemble d’étudier le projet, et c’est chez Jalie que nous avons trouvé le patron idéal : la robe de patinage 2104. Avec ses manches raglan, et sa petite jupe évasée, elle était parfaite.

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J’ai demandé à la puce de me dessiner un petit croquis, histoire de délimiter son choix de couleurs et leur répartition.

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C’est sans grande surprise qu’elle a choisi le violet et le rose, qui sont ses 2 couleurs préférées. Pour le type de tissu, comme elle avait adoré le lycra poudré à paillettes de son costume de Bloom, nous sommes parties sur la même matière, trouvée chez le grossiste Bensimon à Marseille (26 Rue Francis de Pressensé, 13001).

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Me rappelant mes déboires avec le costume de Bloom l’année dernière, cette fois ci j’ai procédé différemment : au lieu de couper une taille et d’ensuite adapter le résultat sur Juliette, j’ai préféré travailler le patron en amont. J’ai méticuleusement pris les mesures de Juliette, et redessiné le patron pour qu’il lui aille au mieux. Comme ma puce est assez fine en largeur, mais d’une stature dans les normes pour son âge, j’ai opté pour le 3 ans en largeur au niveau de la poitrine, agrandi à un 5 ans sur la taille, pour une longueur en 6 ans…en croisant fort les doigts pour que cela fonctionne !

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Et on était bon ! Pfiou ! Le patron étant destiné pour du patinage artistique, la jupe a l’origine est assez courte : je l’ai rallongé de 5 cms. Je n’ai pas cousu la culotte qui peut être ajoutée sous la jupe. Toute la robe est assemblée à la surjeteuse, et les ourlets sont à l’aiguille double.

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(Non mais celle là je vous jure…la pose… ^^)

Bon, c’est pas tout ça, mais faudrait peut être vérifier qu’on puisse faire la fofolle dedans, pas vrai ? 😉

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On peut valider, vous êtes d’accord ?? 😉

Verdict : écoutez, je suis toujours ravie des patrons Jalie, et celui là encore ne m’a pas déçue. Tout tombe à la perfection, et le résultat est celui escompté. La puce a été très contente de son costume, qu’elle ne veut plus quitter d’ailleurs ! J’ai hâte de connaître le défi qu’elle me lancera l’année prochaine. ❤

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Je vous souhaite à tous un très bon week-end, et prenez bien soin de vous. 😉

Mon petit magicien, Carnaval 2017

Vous le savez, j’aime bien coudre pour mes loulous. Et ce que j’aime encore plus, c’est coudre leurs costumes de carnaval. Chaque année, c’est un plaisir pour moi de planifier ça avec eux, d’écouter leurs envies, de choisir un patron, des tissus. J’ai l’impression d’être une bonne fée réalisant leurs voeux. Et quelle joie de voir briller leurs yeux !

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Cette année, Tom a voulu se déguiser en magicien. Nous avons donc pris le temps de brainstormer l’idée : via Pinterest, Google Images, nous avons fait des recherches, affiné le costume qu’il souhaitait, jusqu’à ce qu’il me fasse ce croquis, sur une silhouette que je lui avais pré-dessiné.

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Il souhaitait donc une longue veste, doublée de rouge, accompagnée d’une ceinture et d’un noeud papillon.

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Il y a quelques semaines, Sandrine, une copine du cours de modélisme, m’avait offert le Burda du mois de Janvier, qu’elle avait acheté en double. Et comme il n’y a pas de hasard, à l’intérieur s’y cachait un patron idéal pour coller au croquis de Tom !

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A la base, ce patron (132 du Burda de Janvier 2017) était présenté pour un costume d’Harry Potter, mais en retirant l’écusson et en jouant sur les couleurs, il peut très bien faire aussi office de manteau de magicien lambda !

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Je me suis rendue chez Bensimon, un grossiste de Marseille (26 Rue Francis de Pressensé, 13001) où j’ai trouvé ce satin de polyester, à 2€ le m. Alors certes, c’est un tissu qui s’effiloche beaucoup, qui n’a pas non plus été facile à coudre, mais pour un costume c’est amplement suffisant. Et comme il est bien fluide et bien brillant, le rendu sur le manteau de magicien est parfait.

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Le patron ne démarrant qu’à 128cms, et mon loulou mesurant 122cms, je n’ai tout simplement pas ajouté de marges de couture et réduit la longueur du manteau de 4,5cms, et le résultat est plutôt réussi.

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Le seul bémol, que vous pouvez voir sur cette photo, est le bord de la capuche : en surpiquant tout le tour du manteau, j’ai du étirer le tissu (qui n’est pas d’une qualité folle) en cousant, et cela a légèrement détendu la couture. Mais bon, pour un costume de carnaval, je me contenterai de ces finitions.

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Et le petit plus de ce patron, c’est que le manteau est entièrement réversible ! Selon l’humeur du petit magicien, il pourra le porter version noir ou version rouge. 😉

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Pour accompagner le manteau, j’ai cousu vite fait un petit noeud papillon…

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…et une ceinture, fermée dans le dos par un velcro.

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« Hey, dans ton chapeau, tu pourrais pas me dégoter de la soie en Liberty de chez Stragier ??? »

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« Oh ça va, si on peut plus rire… » 😀 😀 😀

Verdict : je ne sais pas si un jour la fierté d’une cousette finie s’estompe. Si un jour on devient blasé. Mais encore aujourd’hui, quand j’arrive à faire briller les yeux de mon fils avec un peu de tissu à 2€ le m, je suis remplie de fierté. Et quand sa maîtresse m’a confié, le jour du carnaval, que Tom était venu lui dire, tout fier, que c’était sa maman qui lui avait cousu son costume…comment vous dire…ce fut dur de retenir les larmes tant j’en ai été touchée ! C’est définitivement ce que je préfère dans la couture : rendre mes mômes heureux. ❤

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Je reviens rapidement avec le costume de la puce, et en attendant, je vous souhaite une belle fin de semaine ! Prenez bien soin de vous. 😉

La robe Nissa

Je crois que mon principal défaut en couture est l’impatience. C’est bien simple : c’est toujours au milieu d’un projet que ma tête se met à cogiter sur le prochain. Résultat : les finitions sont souvent cousues à la va vite, ce qui est, vous en conviendrez, fort idiot puisqu’elles sont justement la première chose que l’on voit sur une cousette. Et souvent, trop souvent, ce défaut me joue des tours. Mais je crois que la robe Nissa m’a donné une bonne leçon. 😉

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J’avais une revanche à prendre avec le patron de ma robe de base : si j’ai depuis bien rentabilisé la version sans manche et celle à bretelles, je n’avais toujours pas une version totalement validée avec les manches. A la base, je voulais me la coudre pour la Saint-Valentin, dans un beau satin de coton rouge. Mais mon entorse + l’incapacité de trouver le parfait tissu à mon goût ont eu raison de ce projet.

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Les semaines ont passé, le printemps s’est annoncé, ainsi que nos vacances de Pâques attendues depuis des mois. Cette année l’arrière pays niçois était au programme, et j’ai eu envie de me coudre une robe pour le fêter. Et c’est en surfant sur le site de Bennytex que je suis tombée sur ce coupon de satin de coton rouge corail : sa teinte m’a tout de suite fait penser aux murs du Vieux Nice. Lumineuse et vibrante : la revanche avait donc sonné, et c’est à Nice qu’elle serait célébrée. 😉

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En ce moment je me passionne pour le patronnage des manches : après celles « papillon » de la robe Carrie, j’ai eu envie de patronner des manches ultra courtes, qu’on appelle « cap sleeves » en anglais. J’avais adoré ce détail sur la robe Rue de Colette : je trouve qu’elles mettent l’accent sur les épaules et équilibrent plutôt bien les morphologies en A. Ce type de manches n’étant pas développé dans mon bouquin Esmod, et ne voyant pas ma prof de modélisme dans l’immédiat, j’ai un peu bidouillé, en m’aidant de tutos trouvés sur le net.

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Vous l’apercevez à peine sur ce cliché, mais j’ai choisi de doubler les manches, pour obtenir un ourlet bien propre. J’ai opté pour une encolure coeur, et ma jupe cercle sur mes mesures. (= moins évasée au dos pour ne pas plomber ma silhouette, et avec davantage de godets sur le devant pour obtenir une belle amplitude et cacher mon petit bidou)(le Papillon, roi de l’embrouille. 😀 )

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Nous sommes à quelques jours de notre départ, et je dois faire vite si je veux la glisser dans nos valises : je monte le tout, procède à de belles finitions, la passe enfin, et PATATRAS C’EST LA CATA, je me rends compte de ma belle bourde…j’ai oublié de stabiliser mon encolure avec un droit fil.

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Vous le voyez sur cette photo prise pendant nos vacances : sur le décolleté, côté gauche, la petite vague sur l’encolure ? Le satin de coton contenant de l’élasthanne + la découpe dans le biais ont donné une association funeste : sans grande surprise, l’encolure s’était distendue.

Cela ne m’a pas empêché de la porter pendant nos congés, mais quand même, j’étais assez fâchée. Ces vacances avaient été trop belles pour que cette robe, qui y serait à jamais associée, souffre du moindre défaut. Alors j’ai pris mon courage à deux mains, et défait tout mon corsage à notre retour.

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Oui, la couture à la main de la taille…les coutures de propreté sur les emmanchures (le résultat est toujours magnifique, mais bon Dieu que c’est pénible à coudre !), ma sous piqûre ET la couture de l’encolure…

…autant vous dire que j’ai bien retenu la leçon : TOUJOURS. STABILISER. SON. ENCOLURE !

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Bon, on entrevoit encore à peine où la couture s’était distendue, ma bande de thermocollant droit fil n’ayant pas réussi à faire un miracle complet, mais le résultat est tout de même bien plus joli qu’au début.

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Je suis très contente de ce satin de coton, qui est tout de même proposé à un prix imbattable. (rien de sponsorisé ici, je le rappelle)(enfin, c’est le mari qui me l’a offert, ça compte comme un sponsor ? 😀 ). Pour cette robe j’en ai à peine utilisé un tout petit peu plus d’1 m : je vais précieusement garder le reste de mon coupon.

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Et le grand avantage du satin de coton, c’est son tombé un peu lourd ! Et donc parfait pour y tailler une jupe quand tu habites dans le pays du Mistral : aucun risque de voir la jupe voler au vent et découvrir tes dessous. 😉

« Fais quelque chose avec tes mains, n’importe quoi, mais change de pose ! »

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« Bon, ok, reprends ta pose. » 😀 😀 😀

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Le dos est terminé, comme toujours, par une fermeture invisible, et le corsage ainsi que les manches sont doublés avec une doublure de chez Mr. Albert.

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Verdict : revanche prise, et défi relevé, je suis vraiment contente d’avoir enfin une version validée de ma robe de base avec des manches.Cette teinte est un bonheur à porter : très flatteuse, elle me donne instantanément la pêche. Et je suis toujours aussi fan du satin de coton : appréciant porter mes vêtements bien ajustés, l’élasthanne qu’il contient me permet de patronner avec peu d’aisance, tout en reniant pas mon confort : magique !

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Je vous souhaite à tous une belle fin de semaine : courage pour survivre à ce week-end électoral qui nous attend, et n’oubliez pas d’aller voter surtout ! 😉 Et évidemment, prenez bien soin de vous. ❤

EDIT : on m’a posé plusieurs fois la question de la stabilisation de l’encolure. Il y a plusieurs façons de procéder : on peut coudre un ruban (comme ici) ou stabiliser l’encolure avec du thermocollant. Vous pouvez tout à fait le faire vous même en couper une bande dans du thermocollant standard au mètre, ou l’acheter tout prêt. Je trouve l’option proposé par Vlieseline très chère : récemment j’ai acheté celui ci, et pourrai vous donner mon avis dessus lors de la prochaine robe. 😉